MARCHÉ DE L'ART
Tribal Art London
LONDRES—Pour la onzième année, la rentrée « tribale »
se tiendra à Londres avec la célébration du salon Tribal
Art London du 5 au 8 septembre. Rendez-vous par excellence
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des collectionneurs britanniques d’art extra-européen,
cette manifestation unique en son genre sur cette
partie du globe attire chaque fois plus d’amateurs internationaux
à la recherche de bonnes affaires auprès de
la vingtaine de galeries participantes. Cette édition 2018
sera celle du retour de la galerie Lemaire d’Amsterdam,
ainsi que de l’arrivée de deux nouvelles enseignes : Clive
Rogers (Londres) et Sisi Tatu (Belgique). L’organisation du
salon annonce également deux focus en matière d’objets
: l’un portant sur les arts d’Océanie pour faire écho
aux actes commémoratifs des deux cent cinquante ans
des voyages de Cook qui se tiendront au Royaume-Uni,
l’autre mettant à l’honneur les objets d’usage cérémoniels
africains pour marquer la sortir de l’ouvrage African
Twilight de Carol Becwith et Angela Fisher, dont l’importance
de l’oeuvre photographique est connue de tous les
amateurs d’art africain.
À DROITE : Masque.
Punu, Gabon.
Bois, pigments. H. : 84 cm.
Proposé par Mark Eglington,
TAL, 5-8 septembre.
PAD
LONDRES—Le coeur de l’élégant quartier londonien
de Mayfair vibrera une année de plus avec l’arrivée de
l’automne. Du 1er au 7 octobre, le pavillon installé à Berkeley
Square accueillera le PAD London, salon de l’éclectisme
par excellence où le design, la photographie, l’art
contemporain et les arts extra-européens dialoguent en
harmonie. Dans le domaine des arts d’Afrique, d’Océanie,
d’Asie et des Amériques, trois noms, tous parisiens
soit dit en passant, ont déjà été confi rmés par l’organisation
: la galerie Mermoz, la galerie Monbrison, ainsi que
la galerie Lucas Ratton, qui une fois de plus sauront satisfaire
les exigences d’un public exigeant avec une offre
de qualité.
Frieze Masters
LONDRES—La septième édition de Frieze Masters sera
marquée par une plus faible présence de galeries d’art
d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et des Amériques. En effet,
du 4 au 7 octobre, seules trois galeries accueilleront les
amateurs d’art parmi les plus exigeants à Regent’s Park.
Mais qu’à cela ne tienne : les participants en question
excellent dans leurs domaines et leur réputation suffi t
pour soulever des montagnes, et les acheteurs avec. Sur
le stand d’Anthony Meyer, le visiteur fera assurément de
belles découvertes en matière d’objets océaniens et eskimos
majeurs. Quant au marchand new-yorkais Donald
Ellis, il proposera une sélection remarquable d’oeuvres
amérindiennes dont l’excellence dans leur genre s’érige
À GAUCHE : Cimier. Suku,
RDC. Début XXe siècle.
Bois, clous. H. : 36 cm.
Ancienne collection française.
© Galerie Lucas Ratton, photo :
Vincent Girier-Dufournier.
PAD London, 1er-7 octobre.
EN HAUT : Masque kifwebe.
Songye, RDC.
Bois, pigments. H. : 57 cm.
Collecté sur le terrain par
K. Timmermans.
Ex-coll. : Galerie Ernest Ascher, Paris ;
James Silberman, Virginia ; Ronald
Silberman, Falls Church, Virginia.
© Galerie Monbrison, photo : Vincent
Girier-Dufournier.
PAD London, 1er-7 octobre.
À GAUCHE : Carol Beckwith
et Angela Fisher, African
Twilight. Vue d’un danseur
portant un masque animalier
en raphia. Burkina.
Sortie de l’ouvrage lors du
TAL, 5-8 septembre.