LULUWA
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FIG. 23 (À GAUCHE) :
Masque facial. Probablement sculpté par
Ntumba Tshasuma du village de Tshibombi.
Luluwa, sous-groupe Bakwa Kasaanzu, RDC.
Bois, pigments, fibres. H. : 47 cm.
Collecté sur le terrain par Paul Timmermans, probablement
entre 1955 et 1962.
Nationaal Museum van Wereldculturen, Afrika Museum,
Congregatie van de Heilige Geest, Berg en Dal, Pays-Bas,
1967, inv. 120-9.
Photo : © Nationaal Museum van Wereldculturen, Pays-Bas.
Un masque du même style, sans doute également sculpté
par Ntumba Tshasuma de Tshibombi, a été photographié par
Albert Maesen dans le village de Tshintela en 1954 lors d’une
danse impliquant un chef ou un individu de haut rang et un
homme portant un masque composite semblable à celui que
j’ai photographié dans le village de Kapinga Kamba au milieu
des années 1990 (voir fig. 20).
FIG. 24 (CI-DESSUS) :
Masque facial. Probablement sculpté par Jean
Mandu ou Mundilaayi Mushipu, tous deux du
village de Kalambaayi. Luluwa, sous-groupe
Bakwa Kasaanzu, RDC.
Bois, pigments, peau d’animal.
H. : 32 cm.
Musée Barbier-Mueller, Genève, 1980, inv. 1026-63.
© Musée Barbier-Mueller, Genève. Photo : Studio Ferrazzini
Bouchet.
Les masques luluwa portant le nom générique de nkota sont
perçus comme des incarnations d’esprits ancestraux, bakishi
ou bashangi, et sont portés lors de danses exécutées dans le
cadre du rite répandu du passage à la puberté des garçons,
connu sous le nom de mukanda.