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EN HAUT : À gauche,
Guilhem Montagut posant
dans sa nouvelle galerie avec
une grande fi gure de pouvoir
songye (RDC) et devant une
toile d’Antonio Saura.
À droite, vue de l’intérieur du
local, situé au 163 de la rue
Pau Claris de Barcelone.
À DROITE : Photographie
de Tekla Vály.
Accrochage spécial de la Tischenko
Gallery, 10-16 septembre, Paris.
À DROITE : Ornement ivi
po. Îles Marquises.
Os. H. : 5 cm.
Est. 6 000 – 8 000 euros.
Proposée par Lempertz Bruxelles, 24
octobre.
CI-DESSOUS : Statuette.
Sepik, PNG.
Bois, fi bres, coquillage. H. : 18 cm.
Est. 10 000 – 15 000 euros.
Proposée par Lempertz Bruxelles, 24
octobre.
MARCHÉ DE L'ART
Nouvelle galerie
BARCELONE—L’heure est à la réjouissance pour la ville
de Barcelone avec l’ouverture, le 27 septembre prochain,
de la seule galerie d’art africain ayant pignon sur rue.
Le responsable de ce haut fait n’est autre que Guilhem
Montagut qui, fort de ses nombreuses années passées
au Boulevard dels Antiquaris sur le Passeig de Gràcia
de Barcelone et de ses participations remarquées à Parcours
des mondes et à la BRAFA 2017 a décidé d’offrir à
ses clients un lieu d’accueil à la hauteur de son ambition
et de son exigence (aussi bien vis-à-vis des oeuvres qu’il
a l’habitude de présenter que de lui-même en tant que
marchand, soit dit en passant !). L’emplacement choisi
est un spacieux local à quelques encablures de la Pedrera
de Gaudí, dont les travaux de rénovation ont préservé la
saveur de l’architecture de l’Eixample de Barcelone.
L’exposition inaugurale fera dialoguer des oeuvres
classiques d’art africain avec une sélection de photographies
de l’artiste néerlandaise Ingrid Baars, auteure d’une
oeuvre riches en références aux arts cultuels traditionnels
que l’artiste mêle à des images de femmes réelles. On
peut lire dans cette carte de présentation de la nouvelle
étape de la galerie Guilhem Montagut une véritable déclaration
d’intention de faire briller le grand art ancien
africain en affi rmant une sensibilité toute contemporaine.
Sibérie cachée
PARIS—Du 10 au 16 septembre, la Tischenko Gallery
d’Helsinki s’invite à Paris au 21 rue Guénégaud le temps
de la présentation de Seven Eyes: Hidden Siberica.
Cet accrochage éphémère est construit autour de sept
photographies de grande taille dues au photographe
fi nno-hongrois établi à Helsinki Tekla Vály desquelles
émergent des objets de chamanes, présentés comme des
instruments mystérieux dégageant une force active. Un
ensemble d’objets anciens provenant d’une collection
privée feront écho aux clichés et complèteront l’offre de
la galerie.
A Sculptor’s Eye
BRUXELLES—La maison de vente bruxelloise
Lempertz annonce pour le 24 octobre prochain
la dispersion de près de deux cents lots d’art
africain et océanien provenant d’une unique
collection. Portant pour titre A Sculptor’s Eye,
la vente fera la part belle à l’Océanie, avec un
vaste ensemble d’oeuvres de Mélanésie. Outre
des objets d’usage tels que des boucliers, la sélection comportera,
entre autres, des ornements des Marquises et des
pièces de Nouvelle-Irlande, dont deux masques tatanua et
une sculpture malangan issue de la collection de Wilhelm
Heinrich Solf, premier gouverneur de Samoa entre 1900
et 1911. L’Afrique ne sera pas en reste, avec un ensemble
très choisi d’oeuvres cérémonielles. Parmi les pièces susceptibles
d’éveiller la plus grande convoitise fi gurent une
sculpture fang du Cameroun dont une inscription souligne
la présence dans une ancienne collection britannique, ainsi
qu’un cimier de danse ekoi (Nigeria) collecté par le capitaine
Hans Glauning pendant ses années de service au Cameroun
entre 1901 et 1908 avant d’intégrer les collections
du Linden Museum de Stuttgart.
Un avant-goût de cette vente sera proposé à Paris du
7 au 14 septembre chez Artcurial. Pour la traditionnelle
exposition pré-vente, rendez-vous dans les locaux de
Lempertz à Bruxelles du 19 au 23 octobre.