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FIG. 19 (CI-DESSOUS) : Gantelets.
Lakota-Métis ; Dakota du Nord ou du Sud.
Vers 1890.
Cuir tanné, perles de verre et de laiton, toile de coton.
L. : 38,1 cm.
The Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City, Missouri.
Don de Berte et Alan Hirschfield, inv. 2016.54.1,2.
Photo : Joshua Ferdinand.
NELSON-ATKINS
FIG. 20 (EN BAS) : Julie Buffalohead (Ponca,
vivant à St. Paul, Minnesota, née en 1972).
The Trickster Showdown, 2014.
Lithographie et sérigraphie sur papier (deux feuilles).
69,9 x 141,6 cm.
The Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City, Missouri.
Acquis grâce à la générosité de Timothy B. et Jean Schmit,
inv. 2017.8.1,2.
Photo : Joshua Ferdinand.
La vision pour le nouveau département était une
série de galeries où l’on présenterait une première rencontre
avec l’art amérindien contemporain aux quatre
coins du continent. L’objectif était de créer un ensemble
restreint, mais exhaustif, d’oeuvres d’une signification
culturelle et historique importante, mais ayant également
une grande valeur esthétique. Pour ce faire, des
secteurs bien représentés de la collection fondatrice – les
cultures du Sud-Ouest et, dans une certaine mesure, les
Plaines – devaient être développés. Dans les régions où
la représentation est limitée – Woodlands, Plateau, Californie,
côte du Nord-Ouest et Arctique – un nombre
important de nouvelles acquisitions étaient nécessaires.
De plus, la collection de l’époque ne contenait qu’une
seule oeuvre d’art contemporain. Heureusement, une
donatrice s’avance en 2004 avec un fonds dédié au nom
de son mari, A. Keith Brodkin, pour l’achat d’oeuvres
contemporaines. L’institution et d’autres donateurs se
joignent à elle. Depuis 2002, plus de cinquante oeuvres
d’artistes vivants, dont plusieurs pièces de commande,
ont rejoint la collection.
Avec le lancement du bâtiment Bloch en 1999 et la
réorganisation de l’espace qui l’a accompagné, des
plans ont été élaborés pour l’art amérindien. Les nouvelles
galeries quadrupleraient l’espace auparavant
alloué, passant d’un espace marginal de 1500 pieds carrés
au troisième étage à trois galeries bien visibles au
deuxième étage du bâtiment d’origine. Ici, les galeries
amérindiennes et les galeries d’art américaines dédiées à
la peinture, à la sculpture et aux arts décoratifs coexiste-