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CI-DESSOUS : Vue
présentant un cimier ciwara
Bamana (Mali) et une
peinture acrylique sur toile
sans titre d’Alan Charton.
Galerie Didier Claes, en collaboration
avec la galerie Patrick De Brock pour
la Brussels Gallery Week-end, photo :
Bernard de Keyzer.
à ce marquage corporel, dont on a connaissance également
à travers la photographie et la peinture. Identités
encrées évoquera toutes ces questions à travers de multiples
supports anciens, mais également contemporains
puisque de nombreuses personnalités du tatouage actuel
se donneront rendez-vous à la galerie Meyer, transformée
le temps de l’exposition en studio de tatouage éphémère.
Ce sera l’occasion pour le visiteur de découvrir les
travaux de Dmitry Babakhin, artiste russe, et de Po’oino
Yrondi, artiste polyné sien spé cialisé s dans le tatouage
polyné sien.
MARCHÉ de l'art
À GAUCHE : Didier Claes et
Patrick De Brock.
© Bernard de Keyzer.
À GAUCHE AU MILIEU :
Vue d’un tatouage de Dmitry
Babakhin.
Avec l’aimable concours de la galerie
Meyer.
À GAUCHE EN BAS : Bryan
Reeves devant la façade
de l’établissement historique
de sa galerie Tribal
Gathering London.
Simplement « Untitled »
BRUXELLES—Que la juxtaposition d’oeuvres d’art a priori
sans connexions puisse faire naître autant de questionnements
fertiles que d’émotions esthétiques, Didier Claes le
sait et l’a plus d’une fois démontré dans ses accrochages
éclectiques, que ce soit dans sa galerie ou lors de ses participations
à de grands salons internationaux. Mais c’est
certainement dans le contexte de la Brussels Gallery Weekend
– événement auquel il prend part pour la quatrième
fois et qui aura lieu les 5, 6 et 7 septembre prochain – qu’il
peut en explorer le plus le potentiel.
Cette année, la Galerie Didier Claes proposera Untitled,
une exposition réalisée en collaboration avec la galerie
d’art contemporain Patrick De Brock et qui se prolongera
jusqu’au 12 octobre. Construit sur l’idée de la fusion entre
passé et présent, oeuvres d’art d’Afrique occidentale classique
et créations contemporaines de cinq artistes reconnus,
l’événement interrogera l’idée même de ce qui fait
l’art : la signature qui en est à l’origine ; le concept derrière
l’oeuvre... De quoi réfl échir tout en s’offrant une belle
expérience esthétique.
Identités encrées
PARIS—Du 17 au 31 octobre, la galerie Meyer consacrera
une exposition à l’art du tatouage, une pratique
millénaire dont les hommes se sont servis pour marquer
leur identité et leur statut, tout comme pour se protéger
des adversités. Particulièrement vivace dans l’aire du
Pacifi que et dans le grand nord – les deux régions au
coeur du programme de la galerie Meyer – l’art du tatouage
est à l’origine d’un outillage particulier. De même,
sculptures et masques affi chent des motifs qui renvoient
Du nouveau
LONDRES—Après avoir oeuvré comme haut lieu de l’art
tribal pendant près de vingt-deux ans dans le quartier
londonien de Nothing Hill, la galerie Tribal Gathering
London que dirige Bryan Reeves fermera ses portes cet
automne pour se tourner vers de nouvelles aventures.
L’histoire qui démarrera alors se déroulera dans la zone
ouest de la capitale Britannique, à Ladbroke Grove, dans
un espace où seront organisées des expositions thématiques
et où les clients pourront être reçus sur rendezvous.
Les portes seront ouvertes tous les samedis pour
quiconque voudrait s’initier à l’art tribal.