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Photographe inconnu, View of San Augustine Mission Church. 1880. Heard Museum. Avec l’aimable autorisation du Maxwell Museum of Anthropology, 87-45-799. 52 Bandeau peue’ei. Îles Marquises, Polynésie. Dents de marsouin, perles bleues, fibres de noix de coco. D. : 25,4 cm. Collection de l’Oakland Museum of California, Dr John Rabe. MUSÉES à la Une L’ÉPREUVE DU TEMPS Phoenix—Le pueblo d’Isleta fut fondé au XIVe siècle dans la moyenne vallée du Rio Grande non loin de l’actuelle ville d’Albuquerque au Nouveau-Mexique. Une église missionnaire espagnole y fut bâtie en 1630 et la révolte des Pueblo de 1680 entraîna l’arrivée massive de Hopi et la diffusion de leur culture au sein de la population. Au XIXe siècle, Isleta représentait une communauté exceptionnellement prospère et le centre d’un vaste réseau commercial. Des voyageurs, linguistes, scientifiques et photographes anglo-américains s’y rendaient régulièrement, et la vie et l’observance des rites étaient bien documentées, bien qu’abordées d’un point de vue extérieur. Une exposition, présentée actuellement au Heard Museum jusqu’au 27 septembre, se penche sur l’histoire d’Isleta vue par ses habitants et s’intéresse en particulier à la façon dont les changements survenus au XIXe siècle affectent encore leur vie aujourd’hui. Time Exposures: Picturing a History of Isleta Pueblo in the 19th Century s’appuie sur des photographies historiques et divers autres supports pour raconter l’histoire du pueblo. L’exposition commence par présenter le cycle de l’année traditionnelle au milieu du XIXe siècle, puis retrace l’arrivée des Américains, les différentes façons dont cet afflux a perturbé le mode de vie des habitants d’Isleta et comment ceux-ci ont lutté contre ces changements pour finalement apprendre à devenir une composante singulière de l’Amérique. La dernière partie envisage les photographies historiques comme les produits d’une culture blanche, en s’intéressant aux idées et valeurs sous-jacentes et en s’interrogeant sur la valeur réelle de ces documents pour le peuple d’Isleta et son mode de vie. MONDES PACIFIQUES Oakland—Une exposition à l’Oakland Museum of California s’intéresse du 30 mai 2015 au 3 janvier 2016 aux interactions entre le sud de la côte ouest des États-Unis et le Pacifique au cours de l’histoire. Elle explore les liens anciens et actuels qui unissent les insulaires du Pacifique, les Hawaïens et Californiens de souche, les Philippins et les Anglo-Américains, qu’ils soient habitants, colons ou explorateurs. La Californie est généralement perçue comme la frontière occidentale du Pacifique. L’exposition prend le contrepied de cette idée et considère, à l’inverse, l’État comme « la côte est du Pacifique ». Associant des objets et des documents éphémères de la collection du musée avec des oeuvres contemporaines des habitants des îles du Pacifique et de Californie, Pacific Worlds tente de démontrer comment les pratiques culturelles du Pacifique, notamment en matière de danse, musique, nourriture, d’arts textiles, de tatouage, de surf et d’art ont influencé le paysage culturel de la Californie. Elle coïncide avec la célébration du centième anniversaire de l’exposition universelle de San Francisco (Panama–Pacific) de 1915. Antonio Zeno Shindler (1823–1899), Ambrosio Abeita, 1868. Épreuve à la gélatine argentique teinte à la main. Heard Museum. Avec l’aimable autorisation des National Anthropological Archives, Smithsonian Institution, 02387200. Pendentif d’oreille. Maori, Nouvelle-Zélande. Fanon de baleine, cire à cacheter. L : 4,6 cm. Collection de l’Oakland Museum of California. Maquette de pirogue à balancier. Probablement de Micronésie. Bois, ficelle de coton. L : 47 cm. Collection de l’Oakland Museum of California, don de Mme C. L. Mitchell.


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