MUSÉE à la Une 42 MASQUES GÉANTS DU CONGO Bruxelles—Masques géants du Congo : patrimoine ethnographique des jésuites de Belgique est le résultat d’une collaboration entre le musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, l’ordre des Jésuites de Belgique, le Fondation Roi Baudouin et le musée BELvue de Bruxelles, qui accueille l’exposition du 12 mai au 2 septembre 2015. Sous le commissariat de Julien Volper (MRAC), cette exposition s’intéresse aux collectes et aux recherches ethnographiques menées par les jésuites en RDC, et évoque les relations entre cet ordre religieux et le musée de Tervuren. Inédites pour la plupart, les pièces proposées aux visiteurs proviennent des fonds du MRAC ainsi que de l’ancien musée de missiologie de Louvain Heverlee, dont les collections sont actuellement gérées par le MRAC. Point d’orgue de cette manifestation, soixante-dix masques se rapportant à la mukanda – l’initiation masculine – chez les Yaka, les Suku et d’autres peuples voisins seront présentés. Ce sera l’occasion d’admirer tout particulièrement l’ensemble spectaculaire de masques répondant aux noms vernaculaires de kakuungu et kazeba, dont les dimensions impressionnantes ont inspiré le titre de l’exposition et dont le MRAC recèle la collection la plus importante au monde. Un catalogue édité en trois versions (français, anglais et néerlandais) permettra de conserver la mémoire de cet événement à ne pas manquer. MYSTÈRES DE L’UNIVERS Zürich—Les mystères de l’univers occupent et fascinent les hommes depuis la nuit des temps. La raison d’être des astres, la logique de leurs mouvements, la place de notre terre dans ce système global sont autant d’interrogations qui confinent au vertige. D’innombrables cosmogonies, socles de civilisations brillantes, se sont échafaudées sur ces questions simples et primordiales. Basées tantôt sur des mythes à valeur symbolique, tantôt sur des observations scientifiques rigoureuses, ces explications ont donné naissance à des systèmes cohérents servant de structure à l’activité humaine. La remarquable exposition du Museum Rietberg, Le Cosmos – mystères de l’univers, du 12 décembre 2014 au 31 mai 2015, propose de découvrir la diversité de ces conceptions à travers cent quatre-vingts pièces issues de dix-sept civilisations originaires de Mésoamérique, d’Amérique du Nord, de Chine, d’Inde, d’Afrique, de Mésopotamie ou encore de Polynésie. Les visiteurs apprendront que, derrière la variété des récits sur l’origine du monde, se cachent en fait de nombreuses convergences. En confrontant ces mythologies anciennes aux connaissances astronomiques modernes, les commissaires de l’exposition ont également souhaité montrer la pertinence et la précision scientifiques d’analyses déjà formulées voici plusieurs millénaires. Une manière de rappeler que la force des grands mythes tient autant à leur valeur symbolique qu’à leur capacité à penser et intégrer le réel. (À DROITE) : Cimier cérémoniel. Tlingit, côte nord-ouest. Avant 1880. Bois, pigments et cuir. Musée d'outre-mer, Brême, C 27. © Musée d’outre-mer, Brème, photo : Matthias Haase. (À GAUCHE) : Masque kakuungu suku sur le terrain. Archives photographiques du MRAC, EP.0.0.14597. © MRAC, Tervuren. (EN HAUT À GAUCHE) : Portrait du Frère jésuite J. Gillet (à droite) dans son jardin botanique à Kisantu, 1925. Archives photographiques du MRAC, AP.0.0.28717. © MRAC, Tervuren, photo : L. Habran. (CI-DESSUS) : Masque hemba. Mbala, RDC. Bois et pigments. H. : 35 cm. MRAC, Tervuren, dépôt jésuite, SJ.330. © MRAC, Tervuren, photo : J. Van de Vyver. (À GAUCHE) : Masque kakuungu. Yaka, RDC. Bois et pigments. H. : 100 cm. MRAC, Tervuren, dépôt jésuite, SJ.112. © MRAC, Tervuren, photo : J. Vandyck. (À DROITE) : Étoffe hiapo. Pacifique sud, probablement Niue. XIXe siècle. Écorce battue et pigments. Völkerkundemuseum der Universität Zürich, 2347. © Kathrin Leuenberger.
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