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MUSÉE à la Une ments-clés de sa vie et de celle des membres de sa famille, notamment à l’occasion de la puberté, des mariages et à la fi n des séances de tatouage. D’autres événements liés à la communauté étaient célébrés – une excellente récolte de fruits d’arbre à pain, une victoire lors d’une bataille, un hommage à une personne ou un invité. Les fêtes marquaient 80 la cohésion et la vitalité de la communauté entière et exigeaient des mois de préparation. Elles se déroulaient dans les tohua, de grands lieux de rassemblement public. Les chants et les danses faisaient partie intégrante des célébrations et revêtaient une importance rituelle. Ces performances étaient accompagnées de battements de tambour, dont huit fi gurent dans l’exposition. Des compétitions particulières et sacrées sur des échasses (vaeake) jouaient un rôle majeur durant les rites funéraires accompagnant les fêtes données en l’honneur de personnalités prestigieuses. Il s’agissait de combats entre deux individus, dont l’objectif consistait à faire tomber l’adversaire au sol. Les échasses munies d’étriers, tapuvae, FIG. 8 et 9 (CI-CONTRE ET EN BAS) : Vue complète et de détail d’un bol à kava, tanoa. Îles Marquises. Première moitié du XIXe siècle. Bois. H. : 21 cm. Don prince Roland Bonaparte. Musée du quai Branly, inv. 71.1887.31.9. © mqB, photo : Patrick Gries, Bruno Descoings. FIG. 7 (À GAUCHE) : Récipient avec son couvercle kotuè, ôtuè. Nuku Hiva. Îles Marquises. Première moitié du XIXe siècle. Bois. H. : 19 cm. Collecté par Edmond de Ginoux de la Coche entre 1843 et 1845 ou 1848. Musée de la Castre, Cannes, inv. 2008.0.241.1-2. © Musée de la Castre, Cannes, photo : Claude Germain.


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