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69 Alors que réfl échissais à cette idée, je fi s la connaissance à Paris de Jacques Blazy, expert renommé spécialisé en art précolombien. Ce dernier m’introduisit auprès d’André Delpuech, responsable des collections Amériques du musée du quai Branly. Tous deux ont assumé un rôle essentiel dans Il mondo che non c’era : Jacques en tant que commissaire d’exposition et André en qualité de président du comité scientifi que, auquel participèrent aussi Feredico Kauffmann Doig, Andrea Pessina et Sylvie Peperstraete. Tous ces spécialistes ont considérablement enrichi l’exposition de leur savoir ; j’ai beaucoup appris à leurs côtés. FIG. 2 (CI-DESSUS) : Vitrine consacrée à l’art de Teotihuacan avec, au centre, le célèbre masque en jade vert de la collection Médicis conservé au Museo degli Argenti de Florence. FIG. 3 (À GAUCHE) : Vue générale de la salle d’expositions temporaires avec, au premier plan, une sculpture en pierre volcanique aztèque, Mexique. FIG. 4 (CI-DESSOUS) : Affi che d’entrée de l’exposition présentant le masque Lambayeque (Pérou) de la collection Ligabue. T. A. M. : Pour vous, mettre sur pied cette exposition n’aura pas été qu’une expérience culturelle. Ce projet est empreint d’une dimension émotionnelle très intense… I. L. : Tout à fait. Il a été tout d’abord pour moi l’opportunité de me rapprocher de la fi gure de mon père. Bien que nous ayons toujours été très unis, nous nous voyions peu. Il avait des responsabilités professionnelles très absorbantes et, de plus, ses dernières années furent très marquées par ses problèmes de santé. Au fur et à mesure que nous avancions avec Jacques et André dans la sélection des oeuvres, je me suis plongé dans les archives de mon père. J’ai lu tout ce qu’il avait écrit à leur sujet, que ce soit des réfl exions gribouillées sur une feuille volante, des notes dans la marge de catalogues de


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