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MUSÉE à la Une Marchandise et Savoir (ou les histoires que vous ne raconteriez pas à un étranger) 94 FIG. 1 (À GAUCHE) : Colon belge se comparant à un autochtone. R. D. Congo, 1930. Photo : Paul Schebesta © Anthropos Institute, St. Augustine. FIG. 2 (EN BAS, À GAUCHE) : Ensemble d’objets collectés lors de l’expédition au Sepik, dépôt de Neckermann House, Danziger Platz, Ostbahnhof, Frankfurt am Main. Photo : Gisela Simrock, 1961. © Weltkulturen Image Archivee. Par Yvette Mutumba Marchandise et Savoir naît d’une réflexion sur les rapports entre l’origine de la collection du Weltkulturen Museum et le commerce transocéanique devenu de plus en plus important dans le cadre du colonialisme. Cherchant à établir des références actuelles sur le sujet, l’exposition propose une lecture subjective des relations entre l’ethnologie allemande, le commerce mondial et la collection du musée. Au fil du développement de l’exposition, trois lignes thématiques ont pris corps, reflétant des circuits qui sont pertinents jusqu’à ce jour : la circulation des personnes, celle des marchandises et celle du capital tant culturel que monétaire. Marchandise et Savoir met ainsi en lumière la vie d’une institution. Les histoires individuelles sont ici toutes aussi importantes que les aspects liés au développement d’une discipline : la recherche ethnologique à l’aide d’objets matériels. L’exposition parle des regards dérangeants portés sur les personnes au nom de la science, de la métamorphose du corps humain en un objet, de la fascination de peuples « autres », de la passion de la collecte, du souci de FIG. 3 (CI-DESSUS) : Transport d’objets collectés lors de l’expédition au Sepik. Ostbahnhof, Frankfurt am Main. Photo : Gisela Simrock, 1961. © Weltkulturen Image Archivee.


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