95 FIG. 4 et 5 : Vues de l’installation de Peggy Buth (ci-dessus) et d’un système de stockage original pour écorces peintes et armes avec, sur le mur, une photographie d’Armin Linke (à droite). Photos : Wolfgang Günzel, 2013. conserver les cultures « étrangères » pour l’éternité, de la nécessité de trouver des systèmes le permettant. Et c’est aussi, en dernier lieu, le récit de la manière dont l’argent entre en ligne de compte. Marchandise et Savoir est le résultat d’un travail collectif. Le savoir et l’expérience des chercheuses du musée sont complétés par la recherche artistique de Peggy Buth (Allemagne), Minerva Cuevas (Mexique), Luke Willis Thompson (Nouvelle-Zélande) et David Weber-Krebs (Belgique). Chaque artiste a travaillé pendant plusieurs semaines dans les locaux du laboratoire du Weltkulturen Museum et s’est penché sur différents aspects de la collection du musée et de son passé. Cette démarche a abouti à la création d’installations provisoires et ouvertes, devant être comprises comme autant d’approches possibles sur le sujet. Luke Willis Thompson s’est intéressé au rapatriement d’objets. Pour l’évoquer, il utilise la métaphore du rapatriement des dépouilles de citoyens de Francfort dans leur patrie d’origine. Quant à Peggy Buth, elle a inventé des biographies pour quatre sculptures d’un individu prénommé Kubai, un ressortissant de Nouvelle-Guinée
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