Page 92

untitled

FIG. 12 : Bouchon de flûte cérémonielle. Biwat, rivière Yuat, Bas-Sepik, Papouasie-Nouvelle- Guinée. Avant 1931. Bois et pigments. H. : 41,3 cm. Don en 1931 de la Baronne de Bethune- Wienholt au MRAH, Bruxelles en mémoire de son époux, le Baron Felix de Béthune. Acquis par le MRAC par échange en 1979, inv. #EO.1979.1.1303. Créée à des fins de protection, la sculpture biwat se caractérise par une puissance extraordinaire dans le rendu de la figure humaine. Les objets comme celui-ci servaient à fermer les flûtes en bambou sacrées lorsqu’elles n’étaient pas jouées. Le son émis par ces instruments étaient assimilé à la voix des esprits et leurs pouvoirs devaient être contrôlés. Cet exemplaire présente des peintures faciales semblables à celles arborées par les initiés à la jonction de la rivière Yuat et du fleuve Sepik. 90 FIG. 13 : Masque pectoral. Bas-Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée. Avant 1932. Bois, cheveux humains, fibres, rotin et pigments. H. : 21,2 cm. Don d’Henri Lavachery en 1932 au MRAH, Bruxelles. Acquis par le MRAC par échange en 1979, inv. #EO.1979.1.1297. Bien que les masques et les statues de petites dimensions, tout comme les grands, fussent des forces protectrices incarnant des esprits d’ancêtres, leur contexte d’utilisation différait selon leur taille. Les petits objets de ce genre étaient plutôt des bien personnels et non de l’ensemble de la communauté. Ils étaient souvent attachés sur des sacs en filets ou portés directement pour orner la barbe ou les cheveux. Cette masquette a certainement été portée comme un pectoral et devait être très puissante comme le suggère l’ajout de cheveux humains. MUSÉE à la Une


untitled
To see the actual publication please follow the link above