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69 avant ce jour, à la saga de cette culture amérindienne. Cela est en effet d’autant plus curieux que la richesse des documents historiques et ethnologiques ainsi que des oeuvres d’art disponibles, aussi bien d’origine iroquoise qu’occidentale, n’est plus à démontrer. La grande complexité de la tâche a peut-être découragé plus d’une personne de tenter l’aventure. Aussi aura-t-il fallu un siècle et demi pour qu’un second ouvrage exhaustif sur les Iroquois voie le jour, le premier étant celui de Lewis Henry Morgan, League of the Hode’ no-sau-nee, or Iroquois (1851), qui fut également la première monographie jamais écrite sur une société indigène d’Amérique du Nord. Auf den Spuren der Irokesen (Sur les traces des Iroquois), présentée à la Kunst- und Ausstellungshalle à Bonn, en Allemagne, du 22 mars au 4 août 2013 (puis au Martin-Gropius Bau à Berlin, du 18 octobre 2013 au 6 janvier 2014) est donc la toute première exposition notable consacrée aux Iroquois et s’avère indispensable à toute personne intéressée, FIG. 3 : Parure de tête, Iroquois, fin du XVIIIe siècle. Piquants de porc-épic, fer-blanc, plumes découpées, cuir et poils de cerf. L. : 50 cm. Kunstkamera – Musée d’anthropologie et d’ethnographie Pierre le Grand de l’Académie des sciences russe, St. Petersbourg, inv. 1900-7. FIG. 4 : Panier, Iroquois ou Huron, vallée du fleuve Saint-Laurent, début du XVIIIe siècle. Fibres végétales et poils d’élan. Lar. : 13 cm. Musée du quai Branly, Paris, inv. 71.1878.32.71 (collection de la Bibliothèque nationale de France). FIG. 5 : Fourneau de pipe, Iroquois, première moitié du XVIIe siècle. Bois,coquillage et cuivre. 14 x 4 cm. Nationalmuseet, Copenhague, inv. Dc.16 (collection Ole Worm).


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