Penn Museum Fig. 18 : Alfred Stieglitz, 1914. Vue de l’exposition Statuary in Wood by African Savages: The Root of Modern Art à la galerie 291, New York. Avec l’aimable autorisation des Archives de Zayas, Séville. Fig. 19 : Charles Sheeler, vers 1917. Sans titre. Sculptures des Philippines, de l’île de Pâques, d’Indonésie et du Congo devant une peinture non identifiée de Morton Schamberg (?). Impression gélatine argentique. The Lane Collection, Museum of Fine Arts, Boston (L-R 1480.2001). ©The Lane Collection. Avec l’aimable autorisation du Museum of Fine Arts, Boston. On découvre ici la petite collection d’art non occidental de l’artiste américain Morton Schamberg (1881-1918), ami de longue date de Sheeler. Elle est présentée devant ce qui constitue sans doute l’une des oeuvres perdues de Schamberg lui-même. L’artiste acquit probablement ces quatre figurines au printemps 1917 environ, lorsque de Zayas organisa une exposition des photographies de Schamberg présentées aux côtés de celles de Sheeler et Paul Strand. Après la mort soudaine de Schamberg, terrassé par l’épidémie de grippe d’octobre 1918, Sheeler exauça le voeu de l’artiste et fit don des quatre sculptures au PM. Le minuscule reliquaire teke que l’on aperçoit sur la droite, provenant de l’actuelle République démocratique du Congo, devint dès lors le premier objet circulant sur le marché new-yorkais de l’art à intégrer le PM, brouillant ainsi les frontières entre les collections ethnographiques et d’oeuvres d’art. Fig. 20 : Collection Joseph Van den Boogaerde, Enghienles Bains, 1916. Archives Bernard de Grunne. Dans cette photographie saisissante de la collection Van den Boogaerde en 1916, les deux chefs-d’oeuvre de l’art luba à présent propriété du PM (voir fig. 29 et 30) sont pratiquement noyés sous le poids de l’accumulation de toute sorte d’oeuvres congolaises. En juxtaposant sans distinction trophées de chasse (peaux d’animaux, crânes, défenses en ivoire, etc.) et objets de prestige inhérents aux chefs luba, la présentation de l’officier démontre qu’il conférait un statut identique à ces objets, les considérant comme des trophées coloniaux rassemblés durant son séjour dans l’est du Congo. Fig. 21 (CI-DESSOUS) : « L’humour ethnographique d’Afrique centrale. L’exposition d’art congolais au Musée archéologique de l’université de Pennsylvanie présente des objets amusants » dans le Philadelphia Record, dimanche 3 mars 1918. Coupures de presse concernant l’exposition d’art africain organisée par Charles Sheeler à l’University Museum en février 1918. Avec l’aimable autorisation de l’UMPA.
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