103 FIG. 3 et 4 : Deux « figures à clous ». Peuple kongo (vraisemblablement dues au sous-groupe yombe), République démocratique du Congo (probablement). Bois, clous et lames en fer, miroirs, matériaux magiques, pigment. H. : 84 cm. Achetée à W. O. Oldman, Londres, 1924 (AF 5361). Bois, clous en fer, tissu de laine et coton, miroirs, matériaux magiques, pigment. H. : 40 cm. Achetée à W. O. Oldman, Londres, 1912 (AF 3684). Avec l’aimable autorisation du Penn Museum. Ces deux exemples d’un genre de nkisi kongo connu sous le nom de nkondi – qui signifie « chasseur » – se caractérisent par un mouvement menaçant typique : le bras levé, tenant autrefois une épée ou un couteau. Comme son nom le laisse penser, la mission première d’un nkisi nkondi consistait à identifier et punir les malfaiteurs. Outre les remèdes contenus dans des sachets de résine accrochés au ventre et / ou à la tête, les pouvoirs de la figurine s’expriment par la multitude de clous, lames et autre quincaillerie plantés dans tout son corps, presque totalement intacts chez le plus grand des deux exemplaires (AF 5361). Ces blessures avaient pour but d’attiser la colère du nkisi, l’incitant à pourchasser et punir le voleur, celui qui avait causé la maladie ou la mort, ou celui qui avait commis un parjure. L’accumulation de pièces métalliques indiquait la réussite du nkisi dans sa tâche, tout en exacerbant son effrayante réputation. Pour plus d’informations, voir en particulier Wyatt MacGaffey dans Gustaaf Verswijver, et al. (éd.). Treasures from the Africa- Museum, Tervuren. Tervuren : Musée royal d’Afrique centrale, 1995. C.P. Penn Museum
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