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Katsina dans la vie hopi 63 FIG. 7 (CI-DESSUS) : Harry C. James, Hopi Corn Fields, Oraibi Wash, réserve hopi, Arizona, années 1940. Tirage gélatino-argentique. Don de Harry C. James. Braun Research Library Collection, Autry National Center, Los Angeles, P.5934. FIG. 8 (CI-DESSOUS) : Grand vase réalisé par Nampeyo (c. 1860–1942), Hopi-Tewa, vers 1900. P. G. Gates Archaeological Collection. Southwest Museum of the American Indian Collection, Autry National Center, Los Angeles, 268.G.59. Aujourd’hui, les Hopi continuent à respecter l’Alliance avec Maasaw, en partie grâce à la pratique de la culture sèche. Malgré la nature aride des terres hopi, les agriculteurs comptent uniquement sur l’eau naturelle obtenue par la pluie, la neige ou les nappes phréatiques pour nourrir les grands champs. Grâce à cela, ils comprennent très bien le climat et les conditions environnementales uniques de la terre. Il faut de l’expérience pour devenir un bon agriculteur adepte de ces méthodes. Les graines indigènes, données aux Hopi par l’esprit gardien et adaptées à leur climat, sont encore utilisées. En outre, aucun pesticide n’est utilisé pour protéger les plantes des sauterelles, des lapins, des corbeaux et autres créatures. Leurs méthodes de culture sont véritablement organiques. Même si les Hopi font pousser toutes sortes de plantes, le maïs a une importance particulière : c’est un aliment lié aux esprits et la culture du maïs est donc une pratique spirituelle. Les fermiers hopi considèrent toutes les plantes comme leurs enfants et ils encouragent leur croissance par des chants. Les agriculteurs considèrent souvent que le temps passé dans leurs champs est thérapeutique : toujours laborieux, mais calme et réfléchi. Ces derniers commencent à préparer les champs en mars ou avril et sèment en juin. Le maïs frais est


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