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MUSÉE à la Une 64 FIG. 9 (CI-DESSUS) : Harry C. James, Hopi Peach Orchard, réserve hopi, Arizona, années 1930. Tirage gélatino-argentique. Don de Harry C. James. Braun Research Library Collection, Autry National Center, Los Angeles, P.5949. FIG. 10 (A DROITE) : Töövkatsina, poupée Katsina, Hopi, vers 1930. Collection John L. Nelson, acquise par le Hopi Fund. Southwest Museum of the American Indian Collection, Autry National Center, Los Angeles, 640.G.168. disponible en septembre, mais une grande partie du champ est laissée à maturation. La récolte finale a lieu en octobre ou en novembre. Lorsque ce moment arrive, les Hopi rassemblent leur famille pour les aider à rentrer leur maïs. La culture sèche est profondément liée à la relation que les Hopi entretiennent avec les Katsinam. Après avoir présenté aux visiteurs les pratiques de culture sèche et la vie chez les Hopi, l’exposition aborde les différentes cérémonies Katsina qui ont lieu de février à juillet, périodes clés du cycle agricole. En février, les Katsinam offrent des pousses de haricot lors de la Powamuya (la Danse des Haricots). Angk’wa est la période où les Katsinam rendent visite aux villages hopi, c’est-à-dire pendant le mois de mars. Ils viennent la nuit, à la faveur de l’obscurité et ils dansent une nuit pour les membres du village à l’intérieur d’une kiva, salle souterraine cérémonielle que l’on trouve dans chaque village. Lors de ces danses nocturnes, les Katsinam offrent des fruits, des produits cuits et du maïs doux cuit, qui sont censés encourager une récolte productive dans l’année à venir. En échange, les jeunes filles du village préparent différents plats hopi traditionnels comme le qömi (plat à base de maïs doux cuit) et le somiviki (pain à base de maïs doux bleu) pour les Katsinam. Ces aliments sont censés fournir la reconnaissance, la nourriture pour les danses et l’énergie pour le retour final aux San Francisco Peaks, le foyer spirituel des Katsinam. Suivant le calendrier, l’exposition passe au printemps grâce à une variété de poupées Katsinam qui représentent les esprits rendant visite aux Hopi lors des mois de printemps. Beaucoup tiennent différents instruments utilisés dans les danses, notamment des calebasses, des tambours et des cloches qui sont d’autres éléments importants de la culture matérielle hopi. Les visiteurs de l’exposition ont l’occasion ici d’écouter et de jouer des répliques d’instruments. Les tithu vont de l’ancien au moderne et le joyau de cette section est un assemblage de quinze poupées Katsina contemporaines, représentant la « Danse Mixte » qui a lieu sur la place du village, sculptées par l’artiste renommé Clayton Kaniatobe. Lorsqu’une danse a lieu dans un village en particulier, les femmes deviennent les hôtesses de nombreux visiteurs qui viennent assister aux cérémonies Katsina. Une danse est un moment de prédilection pour les familles étendues, généralement des membres du clan qui habitent dans d’autres villages, afin de rendre visite et prendre des nouvelles dans la famille ou la communauté. Les membres de la famille qui vivent à l’extérieur de la réserve reviennent également souvent pour ces cérémonies. Les mêmes activités ont lieu dans chaque foyer hopi du village, l’égayant et le remplissant d’activité. L’exposition représente cela par un environnement immersif, la réplique d’un foyer hopi avec salle de séjour et cuisine contenant des vanneries tra


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