très prisés ; …. Les cauris n’ont aucune valeur. Les perles et les décorations de perles ne sont pas extrêmement prisées, à l’exception de celles que l’on nomme mandjur au Soudan – des perles cylindriques bleu foncé utilisées pour orner des ceintures ou des colliers ainsi que de petites perles rouge sang ou corail destinées à décorer des coiffes. Ces dernières, dont la forme de casque rappelle l’Antiquité, et déjà mentionnées par Baker, sont faites de cheveux humains particulièrement denses décorés à l’aide de morceaux de cuivre, perles rouges, cauris, douilles en laiton vides, graines de liane réglisse (Abrus precatorius) et d’éléments similaires. Cependant, leur principale décoration consiste en une touffe de plumes 116 semblable aux anciens ornements de chapeaux européens et est composée de plumes choisies pour leurs couleurs chatoyantes.9 » Emin Pacha collecta deux casques latooka abrités aujourd’hui au Weltmuseum de Vienne. Ils sont différents de ceux décrits par Baker dans la mesure où ils ne possèdent qu’une seule plaque au lieu de deux10. En outre, sur les trois exemplaires connus (dont l’un se trouve à Berlin, les plaques de métal décrites par Baker et Emin sont totalement absentes. Il semble que les plaques aient possédé une valeur matérielle ou spirituelle tellement élevée FIG. 8 : Coiffure. Latooka, Soudan du Sud. Cuivre et plumes d’autruche. H. : 30 cm. Collection privée. DOSSIER
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