DOSSIER 120 FIG. 17 : Statue. Lumbu, Gabon. Bois et pigments. H. : 43,2 cm. Collectée par Guy Montbarbon dans les années 1960. Ex-coll. Furman, New York ; Evelyn A. Jaffe Hall et William B. Jaffe. Collection Bernard Dulon, Paris. © Hughes Dubois. FIG. 18 (CI-DESSUS) : Portrait de femme montrant une coiffure en kodia. Archives personnelles, droits réservés. FIG. 19 (EN HAUT, À DROITE) : Cliché du Père Padron « carte postale, gardien du petit temple avec panier reliques.» Archives personnelles, droits réservés. La carte postale est accompagnée de la légende suivante : Missions des Pères du St-Esprit - Congo Français. Le fétiche Mbouiti près de Loango (au Congo, il est interdit aux femmes de voir ce fétiche sous peine de mort). FIG. 20 (À DROITE) : Statue reliquaire. Lumbu, Gabon. Bois, pigments, vannerie, fi bres et reliques. H. : 65,5 cm. Ex-coll. : Michel Huguenin ; Alain de Monbrison ; Hubert Goldet. Extrait du catalogue de la vente Arts Primitifs, Collection Hubert Goldet, 30 juin -1er juillet 2001, lot 269. ressemblances avec une statuette appartenant à la collection de Marceau Rivière (fi g. 14) et qui a une petite cavité sur le ventre destinée au médicament ; du corps de l’enfant, il ne reste que deux jolies mains, posées délicatement sur les épaules de la mère, et les pieds ronds. Outre des dimensions très semblables – trente-trois centimètres et trente-cinq centimètres et demi –, ces deux pièces présentent le même type de coiffure-casque entourée et rehaussée d’une tresse au milieu, les traits du visage et les mains au pouce écarté étant identiques ; autant de détails d’exécution qu’elles partagent aussi avec le chasse-mouches (mutsyeetsi) – insigne du pouvoir traditionnel – (fi g. 13a-b) et qui laissent penser que ces trois créations sont du même maître. Souvent sculpté dans le dos du personnage féminin, l’enfant peut également être représenté accolé au ventre de sa mère. Cela est par exemple le cas d’une fi gurine (fi g. 16) tout aussi remarquable que celles qui sont évoquées plus haut. Actuellement en mains privées, après avoir appartenu à William Brill et avoir fi guré dans l’exposition Clair-Obscur organisée en septembre 2008 par la galerie parisienne Schoffel-Valluet, cette fi gure de mère à l’enfant se distingue
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