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Explorers Club FIG. 4 : Pièce de la mappemonde à l’Explorers Club. Photo: Hendrik Smildiger. FIG. 5 : Façade de l’Explorers Club, New York City. Photo: Hendrik Smildiger. leurs activités, explorant non seulement la terre et ses océans, mais aussi l’espace. Les plus connus sont des personnages mondialement célèbres du XXe siècle. Parmi ceux-ci figurent le sénateur John Glenn, le général Chuck Yeager, L. Ron Hubbard, Gene Roddenberry, Robert Ballard, James Cameron, l’amiral Richard E. Byrd et Charles Lindberg, pour n’en citer que quelques-uns. Le club a même compté des présidents des États-Unis dans ses rangs, dont Theodore Roosevelt, Franklin Roosevelt et Herbert Hoover. En 1981, le club a accueilli ses premiers membres féminins, notamment l’arrière-petite-fille de Theodore Roosevelt, Anna Roosevelt, qui a découvert d’importantes peintures rupestres datant du néolithique en Amazonie. La palette des exploits des membres de l’Explorers Club est admirable. Une plaque dans le hall d’entrée de la demeure Lowell Thomas témoigne des nombreuses « premières » de ses membres. Matthew Henson et Robert Peary ont été les premiers à atteindre le pôle Nord en 1909, tandis que Roald Amundsen a été le premier à rejoindre le pôle Sud en 1911. En 1953, Sir Edmond Hillary a, pour la première fois, atteint le sommet du mont Everest et en 1960, Don Walsh et Jacques Piccard sont descendus, grâce au bathyscaphe Trieste, jusqu’à - 10 916 mètres dans la fosse des Mariannes, le point le plus profond des océans. Enfin, en 1969, Neil Armstrong et Buzz Aldren ont accompli ce qui avait toujours été considéré comme un rêve : ils se sont posés sur la Lune. Un voyage unique d’exploration commence lorsque l’on franchit la porte de la demeure Lowell Thomas. Le magnifique décor intérieur est souligné par de splendides vitraux et une cheminée majestueuse située au deuxième étage, dans la salle à manger qui accueille les conférences. Non loin de là, un imposant ours polaire, remarquablement empaillé, évoque une époque révolue, tout comme un ensemble prolifique de peintures illustrant des lieux visités par les explorateurs. Des artefacts rapportés des voyages sont exposés dans toute la demeure, dont des traîneaux utilisés par Henson et Peary en 1909, et ensuite par Sir Hubert Wilkins en 1928. Les autres artefacts sont extrêmement variés, allant des souvenirs de Thor Heyerdahl à un « scalp de yéti ». La célèbre mappemonde du club est mise fièrement en valeur au premier étage. Un couloir au troisième étage sert de galerie privée où les membres de l’Explorers Club peuvent exposer leurs clichés d’indigènes du monde entier. Comme l’explique cet article, certaines de ces images sont familières et d’autres moins connues, mais toutes sont magnifiques et rendent hommage aux membres du club qui ont risqué leur vie pour permettre aux hommes de comprendre le monde et ses différentes cultures. L’extraordinaire éclectisme de ces clichés d’Afrique du Sud, du Congo belge, du Cameroun français, du Brésil, de la Guyane britannique, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et du Sud-Ouest des États-Unis reflète la volonté des membres du club de chercher à comprendre des cultures humaines étrangères, tout comme la plaque dans le hall d’entrée de la demeure détaille succinctement leurs découvertes de contrées lointaines. Je tiens à remercier Alan H. Nichols, président de l’Explorers Club, pour sa généreuse coopération ainsi que Mary French, conservatrice des archives, des collections et des livres pour sa recherche professionnelle et dévouée concernant les données photographiques.


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