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FIG. 2 (PAGE DE GAUCHE,
EN HAUT) : Sculpture
faîtière. Moyen Sepik, PNG.
Collectée en 1912/1913.
Bois. H. : 103 cm.
Extrait de Berlin, Kelm, 1966, n° 369.
© bpk / Ethnologisches Museum, SMB.
FIG. 3 (EN HAUT) : Maison
cérémonielle du village
kapriman de Kreïmbit, PNG.
© C. Coiffi er, 1988.
FIG. 4 (À DROITE) :
Sculptures faîtières en bois et
en terre cuite collectées en
1912/1913. PNG.
Extrait de Reche, 1913 : planche
XXXIV.
ciennes sculptures connues ont été rapportées en
Europe par les premières expéditions allemandes
au début du XXe siècle (fi g. 2, 4 et 11). Divers
exemplaires ont été collectés ensuite et se trouvent
conservés dans les collections publiques et privées.
LOCALISATION DES SCULPTURES FAÎTIÈRES
Les sculptures faîtières en forme d’oiseau se
trouvent particulièrement sur les maisons cérémonielles
réservées aux hommes initiés dans la partie
centrale de la vallée du fl euve Sepik. Selon les
récits des anciens, si un villageois avait la velléité de
mettre une telle sculpture sur sa maison familiale,
cela provoquait un grand confl it avec les membres
de sa communauté. Ces derniers pouvaient détruire
sa maison et éventuellement l’agresser physiquement.
Ces sculptures faîtières sont encore visibles
de nos jours sur les maisons cérémonielles des
villages des peuples Chambri, Biwat, Kapriman,
Manambu, Sawos et Iatmul (fi g. 3). Dans ces
trois dernières communautés, elles représentent
fréquemment un oiseau associé à un être humain.
Autrefois, chaque village iatmul pouvait posséder