2018
MERCATORFONDS
Par Elena Martínez-Jacquet
PETRIDIS
LULUWA
MERCATORFONDS
LULUWA
PILAT édition 2018
Living between the Lubudi and Kasai Rivers in south-central Democratic Republic of the Congo, the
Luluwa people are famous for their elaborately carved figure sculptures, masks and decorative arts.
Constantine Petridis, chair of the Department of the Arts of Africa and the Americas at the Art Institute
of Chicago, draws on first-hand accounts from the 1880s to the 1970s of explorers, missionaries,
colonial servants, anthropologists and art historians to situate Luluwa art in its original environment
of production and use. Through an analysis of published and unpublished sources as well as collection
objects and archival photographs, this monograph sheds new light on the historical context of one of
Central Africa’s most spectacular artistic legacies.
www.mercatorfonds.be
9 7 89 4 6 2 3 0 2 1 4 3
le prix
international
du livre
d’ART
TRIBAL
Un événement organisé par Tribal Art magazine
en partenariat avec Sotheby’s France
OUVRAGES FINALISTES 2018
CATÉGORIE FRANÇAIS
Sous la direction de Michel Draguet
avec une préface de Pierre Loos.
Publié par Fonds Mercator.
33 x 22,5 cm. Relié
sous jaquette.
424 pages. 79,75 euros.
CATÉGORIE ANGLAIS
Édité par John Friede, Terence E.
Hays et Christina Hellmich.
Publié par Prestel.
22,9 x 33 cm, 666 pages. Relié
sous jaquette.
120 dollars.
CATÉGORIE ANGLAIS
Par Constantin Petridis.
Publié par Mercatorfonds.
29,7 x 24,5 cm, 240 pages, 299
illustrations couleur. Relié
sous jaquette.
79,95 euros.
CATÉGORIE FRANÇAIS
Ouvrage collectif sous la direction
d’Yves Le Fur.
Coédition Actes Sud / Musée du quai
Branly - Jacques Chirac.
25 x 31,7 cm. Cartonné contrecollé.
384 pages, 400 illustrations. 55 euros.
MENTION SPÉCIALE DU JURY
Fabriquer le regard - Marchands, réseaux et objets
africains à l’aube du XXe siècle
Par Yaëlle Biro.
Les presses du réel. 17 x 24 cm.
408 pages. 30 euros.
Édition française
Conservatrice d’art africain au Metropolitan Museum of
Art de New York et commissaire d’expositions telles que
African Art, New York, and the Avant-Garde (2012) ou
encore The Face of a Dynasty: Royal crests from Western
Cameroon (2017), Yaëlle Biro consacre depuis plusieurs
années son activité de recherche à la réception des arts de l’Afrique en Occident, avec
un intérêt particulier pour la période charnière dans la construction d’une approche
esthétique des arts d’Afrique que fut le début du XXe siècle et à laquelle elle a dédié sa
thèse doctorale, soutenue en 2010.
S’appuyant sur ces travaux nourris d’archives peu connues, le présent ouvrage
examine le rôle fondamental des marchands, des artistes et des critiques d’art dans la
valorisation et la circulation des pièces d’art aussi bien en Europe qu’outre-Atlantique.
Une telle publication sur les origines de l’histoire des arts d’Afrique ne pouvait que
retenir l’attention du Jury du PILAT qui a décidé, à l’unanimité, de lui décerner une
mention spéciale.
Au lendemain de la parution du rapport Savoy-
Saar sur la question épineuse des restitutions et en pleine
crise des gilets jaune, le climat ne pouvait pas être plus
dévaforable à la célébration du traditionnel cocktail
précédant la vente hivernale de Sotheby’s Paris, servant
de cadre également à l’annonce des lauréats du Prix
International de l’art Tribal. Pourtant, le 10 décembre
au soir, les amateurs furent nombreux à honorer le
rendez-vous, montrant la cohésion du marché que les
bons résultats de la vente du 12 décembre contribuèrent
également à souligner.
C’est donc dans une salle comble et dans une ambiance
conviviale que Charles-Wesley Hourdé et Nicolas
Rolland furent désignés lauréats en langue française
pour leur remarquable ouvrage Galerie Pigalle. Afrique.
Océanie. (voir p. 150-151), et que Nick Tite, éditeur à la
Royal Academy de Londres, reçut pour Oceania la plus
grande distinction pour un ouvrage en langue anglaise
(voir p. 154-155). Ces ouvrages avaient particulièrement
retenu l’attention du jury international présidé par Pierre
Moos, qui accorda également une mention spéciale à
la monographie Fabriquer le regard, signée par Yaëlle
Biro, et rappela les mérites des quatres autre ouvrages
fi nalistes, dont les titres sont rappelés ici.
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