CI-CONTRE : Sculpture. Île de
Jaina, Campeche, Mexique.
Fin de la période Classique,
800 – 900 apr. J.-C.
Terre cuite. 28,5 x 20,5 cm.
Est. : 150 000 - 250 000 euros.
CI-DESSOUS : Jaguar.
Olmèque de transition Maya.
Côte Pacifi que. Époque
Préclassique terminale,
500 av. – 300 apr. J.-C.
Pierre dure. 56 x 17 x 16 cm.
Est. : 100 000 - 150 000 euros.
EN BAS : Coupe tripode à
grelot. Maya, Mexique ou
Guatemala. Époque Classique,
600 – 900 apr. J.-C.
Terre cuite polychrome. 10 x 32 cm.
Est. : 20 000 - 30 000 euros.
18
À DROITE : Hacha. Région
du Veracruz, Mexique.
550 – 950 apr. J.-C.
Pierre granitique. 30 x 23 x 3,5 cm.
Est. : 60 000 - 90 000 euros.
EN BAS À DROITE : Prêtre
debout. Veracruz, Mexique.
Époque Classique, 650 – 950
apr. J.-C.
Terre cuite. 61 x 38 cm.
Est. : 20 000 - 30 000 euros.
Pièces proposées par Millon,
1er décembre.
Vente précolombienne chez Drouot
PARIS–La maison de vente Millon fait le détour par l’Amérique
du Sud et notamment le Mexique pour sa vente de
la collection d’Arturo Aguinaga, collectionneur de longue
date, voyageur avide de découvertes, et passionné à l’oeil
aguerri. Ce barcelonais ancien directeur d’entreprise a
assemblé au cours de sa vie et grâce à l’aide du marchand
reconnu espagnol Federico Benthem une impressionnante
collection de céramiques et oeuvres d’art essentiellement
issues des cultures précolombiennes mexicaines comme
les Maya, les culture du Veracruz ou bien les terres cuites
des peuples de l’Ouest du Mexique. Une collection de
pièces d’une exceptionnellement bonne conservation, un
critère essentiel à l’achat pour Arturo Aguinaga. Quelques
oeuvres majeures péruviennes, nazca et mochica, sont
également présentées. Parmi les pièces phare, on note la
présence d’une magnifi que céramique de Jaina de près de
trente centimètres de haut, très rare pour la production
de l’île, représentant l’intronisation d’un Seigneur, une
urne maya ayant conservée une sublime polychromie ou
encore une hacha anthropo-zoomorphe en pierre dure de
Veracruz. Cette collection majeure d’art précolombien a
failli être rachetée par le Museo Nacional de Arqueologia
de Madrid, mais la transaction ne fut jamais menée à
terme : c’est ainsi que la collection se retrouve à la vente
hors de son territoire : une occasion rare et exceptionnelle
à ne pas manquer. Rendez-vous pris ce 1er décembre à
l’Hôtel Drouot.
MARCHÉ DE L'ART