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FIG. 2 (EN BAS) : Ornement
de parure de tête. Tsimshian,
Colombie Britannique.
Vers 1820-1840.
Bois, coquille d’ormeau, pigment,
griffes. H. : 17,8 cm.
The Metropolitan Museum of Art, New
York, the Charles and Valerie Diker
Collection of Native American Art,
promesse de don de Charles et Valerie
Diker, inv. L.2018.35.81.
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FIG. 3 (À GAUCHE) :
Valerie et Charles Diker,
2016.
Avec l’aimable autorisation de Valerie
et Charles Diker.
FIG. 4 (À DROITE) :
Tunique et pantalon.
Tlingit, Alaska. Vers1890.
Écorce de cèdre, laine de mouton des
montagnes, teinture.
Tunique : H. : 119,4 cm.
Pantalon : H. : 38,1 cm.
The Metropolitan Museum of Art, New
York, the Charles and Valerie Diker
Collection of Native American Art,
promesse de don de Charles et Valerie
Diker, inv. L.2018.35.40a–c.
FIG. 1 (À GAUCHE) :
Peigne. Tlingit, Alaska.
Vers 1860.
Bois, pigments. H. : 8,9 cm.
Prêt de la Charles and Valerie Diker
Collection.
Avec l’aimable autorisation du
Metropolitan Museum of Art.
tallation à long terme de cent seize objets consiste
en promesses de dons, donations et prêts des Diker,
témoignage de leur conviction dans le potentiel de
ces objets à élargir la compréhension historique,
culturelle et esthétique. L’exposition incarne également
ce que le couple a accompli, non seulement
en tant que collectionneurs et dépositaires de trésors
artistiques amérindiens, mais également en tant que
vrais connaisseurs.
Max Hollein, le nouveau directeur du Met, a récemment
commenté : « La présentation dans l’aile
américaine de ces oeuvres exceptionnelles d’artistes
autochtones marque un moment critique au cours
duquel les récits historiques conventionnels se développent
pour reconnaître et célébrer les contributions
de cultures qui ont longtemps été marginalisées.
Le cadeau extraordinaire de la collection Diker
a transformé pour toujours la capacité du Met à
présenter plus complètement le développement de
l’art américain, permettant ainsi un changement
important de la pensée ».
Repenser l’Art américain
Par Gaylord Torrence
Le 4 octobre dernier a marqué un
tournant pour le Metropolitan Museum of Art de
New York. Ce jour-là, l’art amérindien historique a
intégré l’aile américaine du musée dans une nouvelle
installation, Art of Native America: The Charles and
Valerie Diker Collection. Cette présentation est la
première exposition importante d’art autochtone à
être installée dans l’aile américaine, consacrée à l’art
euro-américain depuis sa création en 1924.
Cette initiative, menée en grande partie par
les collectionneurs et philanthropes new-yorkais
Charles et Valerie Diker, est signifi cative en ce sens
que l’art autochtone n’a pas été relégué dans sa
propre galerie mais est désormais présenté sur un
pied d’égalité avec la peinture euro-américaine, la
sculpture et les arts décoratifs, formant ainsi un
panorama complet des arts du continent nord-américain.
Comme le disent succinctement les Diker, les
pièces sont présentées « comme de l’art américain
plus que comme de l’art tribal ». La généreuse ins-
Charles et Valerie Diker
PERSONNALITÉ