72
CI-CONTRE : Contenant à
tabac s’eik daakeit en forme
d’oiseau. Tinglit. 1840 -
1860.
Promesse de don d’une collection
privée de Montréal.
Photo : MOA / Ken Mayer.
À GAUCHE : Bracelet
gravé xiigaa xahl k’iidayaa.
Vers.1890. Haida, attribué à
Charles Edenshaw (vers
1839 - 1920).
Argent.
Promesse de don d’une collection
privée de Montréal.
Photo : MOA / Tyler Hagan.
CI-DESSUS : Vue d’un
paysage de Sibérie avec des
sépultures.
© V. Terebenin.
À DROITE : Plaque fi gurant
une panthère. Sibérie. IVe -
IIIe s. av. J.-C.
Or.
Musée de l’Ermitage, Saint-
Pétersbourg. © V. Terebenin.
CI-DESSUS : Charme
héixwaa. Tinglit. Vers 1840 -
1860.
Os et cuir.
Promesse de don d’une collection
privée de Montréal.
Photo : MOA / Ken Mayer.
Sous un autre jour
VANCOUVER–—Cette exposition inaugurale célèbre
l’ouverture au Musée d’Anthropologie d’une nouvelle
galerie dédiée aux arts amérindiens de la côte du Nord-
Ouest de l’Amérique. Plus de cent dix oeuvres d’art historiques
aborigènes particulièrement abouties y sont
présentées sous un jour nouveau. In a Different Light
marque aussi le retour de nombreux objets en Colombie
Britannique qui, depuis le XIXe siècle, sont passés de musées
en collections privées, hors de leur communauté.
Cette exposition vise à leur redonner
une histoire, à travers le regard d’artistes
et de membres des Premières Nations et à
permettre à ces peuples de se reconnecter
à leurs origines. Transcendant l’idée même
d’art ou d’artisanat, ces objets offrent de
précieuses informations sur les liens entre les
Amérindiens et leurs terres. L’exposition met
en lumière leur compréhension du monde,
ainsi que toute la créativité et l’inventivité dont ils faisaient
preuve. Elle durera jusqu’au printemps 2019.
La nouvelle galerie du Museum of Anthropology se distingue
par un éclairage s’accordant aux variations de la
lumière du jour, ainsi que par l’usage de différents médias
de pointe. Le visiteur peut ainsi s’asseoir dans une chaise
et écouter via des baffl es intégrés, dans une ambiance intimiste,
l’histoire d’un gardien du savoir nuxalk ou d’une
slameuse homalco. Elle a
été conçue comme un environnement
organique qui
se modifi e au fi l du temps et
rend chaque visite unique.
Les Scythes
LONDRES—Du 14 septembre au 14 janvier 2017, le British
Museum lève le voile sur les Scythes avec Scythians:
warriors of ancient Siberia. Ces tribus nomades et guerrières
redoutées des steppes eurasiennes ont prospéré
entre 900 et 200 av. J.-C. Si leurs rencontres avec les
Grecs anciens, les Assyriens et les Perses sont connues,
toute trace de leur culture a été perdue. L’exposition dévoile
des objets qui ont été enterrés sous la glace pendant
des siècles, parfaitement préservés, et découverts dans
des tumulus des hautes montagnes de l’Altaï du sud de la
Sibérie. Certains d’entre eux ont plus de deux mille cinq
cents ans ! Armes, bijoux, tissus, vêtements, vaisselle…
deux cents articles documentent la vie quotidienne des
Scythes. Parmi d’autres découvertes, le visiteur pourra
apprendre que les Scythes pratiquaient l’art du tatouage
et comptaient de nombreux cavaliers expérimentés. Il
pourra admirer de véritables restes de tatouages humains
illustrant des combats rapprochés d’animaux ou découvrir
que les Scythes étaient enterrés avec leurs chevaux,
afi n de les emmener dans l’au-delà…
ACTUALITÉ MUSÉES