22
CI-DESSUS : August Plum
(1815-1876).
Hawaïennes sur une
pirogue apportant des
fruits à la corvette La
Galathea. Vers 1846.
Huile sur toile.
71 × 96 cm.
CI-DESSUS : Octave
Morillot (1878-1931)
Maternité, 1923.
Aquarelle et gouache sur papier
maroufl ée sur toile.
74 x 128 cm.
Signée et datée en bas à droite.
EN BAS À GAUCHE :
Captain Richard Aldworth
Oliver (1811-1889).
Trois hommes,
Aneytum. Vers 1849.
Aquarelle et encre.
27,3 x 37,8 cm.
À GAUCHE : Masque
kifwebe. Songyé, RDC.
Bois et pigments. H. : 32 cm.
Collection Didier Claes.
Photo : Studio Philippe de Formanoir -
Paso Doble.
À DROITE : Kendell Geers.
Wretched-of-the-Earth-77,
2016.
OEuvre présentée dans Afropunk’,
galerie Didier Claes et Rodolphe
Janssen. Avec l’aimable autorisation
de l’artiste.
CI-DESSOUS : Elizabeth
Pulman (1836 - 1900). Chef
Maori Wetani Rore Tatangi.
Vers 1900.
Tirage argentique. 28,8 x 20,9 cm.
Voyage dans les mers du Sud
PARIS—La galerie l’Atelier d’Artistes rend pour la première
fois hommage à l’Océanie avec une exposition à
l’affi che du 11 au 30 septembre. Intitulée Voyages dans
les mers du Sud, cet accrochage présentera une soixantaine
d’oeuvres – tableaux, dessins et photographies anciennes,
principalement – réalisées par des artistes européens
qui entreprirent leur propre voyage de découverte
de ces contrées lointaines et fascinantes. Parmi eux, le
peintre danois August Plum embarqué sur la Galathea,
le capitaine Richard Oliver de la Marine royale anglaise
et auteur d’aquarelles pleines de saveur témoignant de la
beauté des paysages de Nouvelle-Calédonie ainsi que de
la fi erté des guerriers des Nouvelles-Hébrides, ou encore
Elisabeth Pullman, qui réalisa de superbes portraits de
chefs maoris.
MARCHÉ de l'art
Nouvelle étape
BRUXELLES—Les nombreux amateurs d’art
tribal s’étant rendus à Bruxelles en juin
dernier pour CULTURES auront très certainement
quitté le Sablon à un moment
ou un autre pour faire une incursion dans
le quartier de l’avenue Louise, siège des
plus importants espaces d’art moderne et
contemporain de la ville. La raison de ces
déplacements incessants : la célébration
sur plusieurs jours de l’ouverture de la
nouvelle galerie de Didier Claes, après de
longs mois de travaux. Ce déménagement
largement expliqué par Claes répond à sa
volonté d’allier sa passion pour l’art africain
à sa fascination pour la création contemporaine,
depuis la conviction que cette sensibilité
multiple est partagée par beaucoup
de collectionneurs. Le premier projet né
dans le contexte de cette nouvelle étape
portera pour titre ’Afropunk’. Il s’agit d’une
collaboration entre la Galerie Didier Claes et la galerie
rodolphe janssen conçue pour le Brussels Gallery Weekend
(7 au 10 septembre), qui mettra à l’honneur le
regard porté par l’artiste sud-africain travaillant en Belgique
Kendell Geers sur des oeuvres africaines classiques
issues de la collection de Didier Claes. Cette exposition
en deux volets se déploiera sur les deux espaces, offrant
un dialogue entre histoire et tradition.