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diffusion du message missionnaire.
15. Elles sont issues du musée de la Société des missions
africaines et du musée de la Propagation de la foi.
16. Laurick Zerbini, « La construction du discours
patrimonial : les musées missionnaires à Lyon (1860-
1960) », art.cit., p. 126 et 127.
17. Anonyme, « Ce que l’on verra à l’exposition d’art
africain », Souvenir africain, mai 1914, p. 151. La presse
elle-même insistera beaucoup sur la valeur artistique de
l’exposition.
18. Guillaume Apollinaire, « Arts d’Afrique », Paris-Journal,
1er juin 1914.
19. Allocution de Pie XI du 29 avril 1925, citée par Jean-
Michel Vasquez, La cartographie missionnaire en
Afrique, Paris, Karthala, 2011, p. 323.
20. Le supérieur général spiritain envisage bel et bien
d’acquérir ces objets en les achetant, et précise que
les missions devront faire les avances nécessaires à
l’acquisition des objets envoyés, lesquelles seront ensuite
remboursées par la congrégation : Alexandre Le Roy,
« L’Exposition des Missions au Vatican », appels aux
Supérieurs des missions spiritaines dans le monde, 1924,
archives Cssp. Voir également : Bulletin Général, Tome
XXX, mai 1923, p. 152-153.
21. Louis Le Hunsec, dans Notre place à l’Exposition
coloniale, instructions à l’attention des congréganistes
spiritains, sans date, archives générales Cssp.
22. En 1982, Louis Perrois obtint de la congrégation le prêt
de plusieurs objets pour une exposition organisée au
musée des Beaux-Arts de Caen et rédigea leurs notices
au catalogue : Á propos d’une donation : Les côtes
d’Afrique équatoriale il y a 100 ans…, Caen, musée des
Beaux-Arts, 29 octobre 1982-10 janvier 1983.
23. Dans les années 2000, Charlotte Grand-Dufay et
Anne-Marie Poirier travaillèrent sur les archives et les
objets du musée de Langonnet, ce travail donnant lieu à
la publication de plusieurs articles dans les revues de la
congrégation. Voir par exemple : Charlotte Grand-Dufay,
« Histoire d’un masque Pounou de la collection Mortain
à Langonnet », et Anne-Marie Poirier, « À Langonnet,
deux statues d’ancêtres gheonga, sculptures mitsogho,
Centre Gabon », Mémoire spiritaine, n° 12, deuxième
semestre 2000, p. 89-118.
24. Louis Perrois, « Trois regards sur un chef-d’oeuvre
mbédé », Arts et cultures, 2004, p. 159.
BIBLIOGRAPHIE
Histoire des Spiritains en Afrique :
COULON, Paul (R.P.), BRASSEUR, Paule et collaborateurs.
Libermann (1802-1852). Une pensée et une mystique
missionnaires, Paris, Le Cerf, 1988.
ERNOULT, Jean (R.P.). Les Spiritains au Congo, de 1865
à nos jours, Matériaux pour une histoire de l’Église au
Congo, Paris, congrégation du Saint-Esprit, 1995.
GORÉ, Henri. Un grand missionnaire, Mgr Alexandre Le
Roy, Supérieur général des pères du Saint-Esprit, Maison
provinciale, 393, rue des Pyrénées, Paris, 1952.
KOREN, Henry. Les Spiritains. Trois siècles d’histoire
religieuse et missionnaire, Paris, Beauchesne, 1982.
SAAIDIA, Oissila et ZERBINI, Laurick (éd.), L’Afrique et
la mission. Terrains anciens, questions nouvelles avec
Claude Prudhomme, Paris, Karthala, 2015.
Les Missions catholiques, n° 2984, 3 septembre 1926.
Ethnologie missionnaire :
BERGER, Augustin. « Henri Trilles (1866-1949) » Hommes
et Destins : Dictionnaire biographique de l’outre-mer,
t. 2 , vol. 2. Paris : Académie des Sciences d’Outre-Mer,
p. 729-731, 1977.
DOSSIER
seulement cinq statues étaient à ce jour répertoriées
dans le monde24.
Ces récentes investigations, soutenues avec énergie
par la congrégation, s’inscrivent dans le cadre
d’un projet de valorisation patrimoniale qui verra,
dans son ultime phase, la réunion de l’ensemble des
collections spiritaines au sein d’un nouveau musée.
Cet espace, conçu en partenariat avec l’agence
NeM (chargée de l’aménagement de la future Fondation
Pinault à Paris), ouvrira ses portes en 2018.
Son inauguration sera précédée par la publication
prochaine (septembre 2017) aux éditions Somogy
d’un ouvrage collectif : Afrique, à l’ombre des
dieux. Collections africaines de la Congrégation
du Saint-Esprit. Celui-ci réunira plus de deux cents
illustrations – photographies d’objets, documents
d’archives rares, etc. – ainsi que les analyses d’éminents
spécialistes de l’Afrique équatoriale, permettant
enfi n au grand public de découvrir le fonds
spiritain dans toute sa diversité et sa richesse.
NOTES
1. Nom donné à une partie de la côte occidentale africaine
du golfe de Guinée correspondant, principalement, au
Ghana actuel.
2. Sur les cent huit hommes envoyés par les Spiritains de
1842 à 1862, quarante-deux meurent prématurément
– souvent avant d’avoir atteint l’âge de trente ans –
tandis que trente-quatre autres doivent quitter l’Afrique,
malades et découragés.
3. Nom donné aux membres de la société de l’Apostolat
catholique, fondée à Rome en 1835 par saint Vincent
Pallotti (1795-1850).
4. « Pour faire du bien aux hommes, la condition première
est la même partout : c’est de les aimer » affi rme
ainsi Alexandre Le Roy dans « Le rôle scientifi que des
missionnaires », Anthropos, n° 1, 1906, p. 8.
5. Ibid. p. 1.
6. André Mary, « La preuve de Dieu par les Pygmées »,
Cahiers d’études africaines, 2010/2, p. 882.
7. Philippe Laburthe-Tolra, « L’ethnologue Alexandre Le
Roy », Mémoire spiritaine, n° 12, deuxième semestre
2000, p. 67.
8. André Mary, art. cit. p. 884.
9. Laburthe-Tolra, art. cit., p. 63.
10. Anonyme, Bulletin Général, n° 187, t. 13, 1885, p.
764.
11. À la même époque que les Spiritains, toutes les
grandes congrégations missionnaires aménagent de tels
musées : London Missionary Society de Londres, Société
protestante de Paris ou de Genève, Société des missions
africaines et OEuvre de la propagation de la foi à Lyon.
12. Anonyme, Bulletin Général, op. cit.
13. Laurick Zerbini, « La construction du discours
patrimonial : les musées missionnaires à Lyon (1860-
1960) », Outre-mers, 2007, vol. 94, n° 356, p. 134.
14. Sur le plan étymologique, le mot propagande est issu
du nom latin de la congrégation « de propaganda fi de »
(littéralement : concernant la foi qui doit être répandue,
propagée), un dicastère créé par le Saint-Siège en 1622
afi n de diriger l’action des missions et coordonner la