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FIG. 3 (CI-CONTRE) :
Masque pumbu. Pende,
RDC.
Bois, pigment et fi bres. H. : 30 cm.
Ex-J. V. De Raadt, Gand, Belgique
(vers 1937) ; The Tara Collection
of African Sculpture (J. Werner et
Sarah Gillon), Londres et New York
(vers 1971) ; Allan Stone, New York ;
Jacaranda Tribal (Dori Rootenberg),
New York ; Alain Naoum, Bruxelles ;
Didier Claes, Bruxelles (vers 2015).
Javier Peres Collection, Berlin.
Photo © Trevor Good, avec l’aimable
autorisation de Peres Projects, Berlin.
Il s’agit d’un exemple d’un type
de masque appelé pumbu, la
représentation du bourreau, identifi é
localement sous le nom de ngunza. Il
représente un individu masculin qui
a extrait du sang, soit littéralement,
comme un soldat ou un chasseur,
soit métaphoriquement, comme un
sorcier (Strother 1998 : 155).
FIG. 4 (EN BAS) :
Couverture et dos de la
brochure conçue par Filiep
Tacq pour promouvoir
l’exposition Frans M.
OIbrechts (1899-1958):
In Search of Art in Africa
organisée à l’ancien
Etnografi sch Museum
d’Anvers (7 décembre
2001 - 31 mars 2002).
FIG. 5 (EN BAS, AU
MILIEU) : Inscription à
l’intérieur du masque
pende (ex-J. V. De Raadt)
aujourd’hui abrité dans la
collection de Javier Peres.
Photo © Trevor Good, avec l’aimable
autorisation de Peres Projects, Berlin.
ils correspondent aux numéros indiqués dans le
catalogue publié en 1937, mais Olbrechts ou l’un
de ses collaborateurs les a aussi inscrits à l’encre
blanche ou noire sur les objets eux-mêmes. Ces
numéros d’inventaire comportent également les
premières lettres des noms des propriétaires et des
prêteurs des objets, ce qui facilite leur identifi cation.
Ces documents ont permis de confi rmer les
provenances qui revendiquaient un lien avec
l’exposition Kongo-kunst et, mieux encore,
d’établir que d’autres objets « de provenance
inconnue » avaient été inclus dans l’exposition2.
LES OEUVRES DE KONGO-KUNST
Pure coïncidence, alors que je m’apprêtais à
terminer l’ébauche de cet article, Bruno Claessens,