83 tribal rayonnent sous un nouveau jour, et ce particulièrement dans la deuxième partie du fait de l’association avec des créations de Picasso d’une part mais aussi d’un parti pris scénographique proposant un heureux mariage entre sobriété et théâtralité. Aussi l’exposition Picasso Primitif se présente-t-elle comme une expérience esthétique libératrice ; une occasion sensationnelle de prendre la mesure de l’importance de la contribution des artistes d’Afrique et d’Océanie à l’art universel. Ni objets cultuels, ni sources d’inspiration, les oeuvres d’art tribal apparaissent comme autant de manifestations abouties de l’activité créatrice de l’Homme. Une grande leçon. Réalisée en collaboration avec le musée national Picasso de Paris, Picasso Primitif s’accompagne d’un catalogue de 352 pages comprenant plus de 400 illustrations coédité par le musée du quai Branly – Jacques Chirac et Flammarion. FIG. 17 (CI-DESSOUS) : Vue de l’exposition Picasso Primitif / II : Corps à Corps - « Le Ça », Faire face. © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Gautier Deblonde. FIG. 16 (À GAUCHE) : Pablo Picasso, Étude pour Trois femmes : tête de la femme de droite. 1908 / II : Corps à Corps - « Le Ça », Faire face. Fusain. 62,5 x 48 cm. Musée national Picasso-Paris, dation Jacqueline Picasso, 1990, MP1990-60. © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso - Paris) / Thierry Le Mage. FIG. 15 (À DROITE) : Masque. Île de Kairiru, PNG. XIXe siècle / II : Corps à Corps - « Le Ça », Faire face. Bois et traces de pigments. H. : 47,3 cm. MqB-JC, inv-72.1995.3.1 © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain. PICASSO PRIMITIF
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