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56 CI-DESSUS : Statuette phemba. Yombe, RDC. Bois et incrsutations de verre. H. : 24 cm. Collection privée, Milan. CI-DESSUS : Henri Matisse, Gourdes, Issy-les-Moulineaux, 1915-1916. Huile sur toile. 65,1 x 80,9 cm. the Museum of Modern Art, New York. Fonds Mme Simon Guggenheim Fund, 109.1935. © 2017 the Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence. © Succession H. Matisse/DAcS 2017. À GAUCHE : Henri Matisse, Tête de Jeannette V, modelée en 1913, fondu en 1954. Bronze. 57,7 x 20,8 x 29,5 cm. Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian institution. Don de la Joseph H. Hirshhorn Foundation, 1972. © Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian institution, Washington, D.C. © Succession H. Matisse/DAcS 2017. CI DESSUS : Masque. Baule, Côte d’Ivoire. Bois. H. : 22 cm. Collection Leonardo Vigorelli. CI-DESSOUS : Figure gardienne de reliquaire byeri. Fang, Cameroun. Bois. H. : 40 cm. Fondazione Giancarlo ligabue. Matisse dans le studio LONDRES—Cette exposition dévoile l’intimité du studio d’Henri Matisse. En partant des pièces qu’il y collectionnait, elle se penche sur leur rôle dans son oeuvre. Statues bouddhistes thaïlandaises, statue bamana du Mali, meubles et textiles d’Afrique du Nord… ces objets mille fois réinventés par l’artiste venaient des quatre coins du monde. Rarement d’une haute valeur matérielle, ils ont toutefois été précieux à de nombreux égards. Ils l’ont inspiré au-delà des limites de l’art occidental. Ainsi, Matisse a puisé dans les sculptures et les masques africains une nouvelle façon de représenter les formes et les visages humains. Des objets issus du monde islamique ont fait naître les courbes sensuelles de ses odalisques. Enfi n, son langage simplifi é de signes est empreint de la précision de la calligraphie chinoise et des tissus africains. L’exposition met en scène à la fois ces pièces et les peintures, dessins et sculptures qui en sont nés. Elle se tient à la Royal Academy of Arts, du 5 août au 12 novembre 2017. Le chasseur blanc MILAN—Jusqu’au 3 juin 2017, le FM Centro per l’Arte Contemporanea questionne les préjugés et la vision des Occidentaux sur l’Afrique et l’art africain. Conçue par Marco Scotini, l’exposition réunit les oeuvres d’une soixantaine d’artistes d’hier et d’aujourd’hui (tels Mechac Gaba, Samuel Fosso ou encore Yinka Shonibare), originaires de tout le continent. Articulée en cinq temps, elle met en scène des oeuvres issues d’importantes collections italiennes et d’archives sur l’histoire coloniale du pays. La première partie conduit le visiteur dans les années 1920 et 1930, à l’époque de la colonisation italienne. Le fi lm Pays barbare (2013) y est projeté, dont la citation « Éthiopie, pour ce pays primitif et barbare, l’heure de la civilisation a désormais sonné » donne d’emblée le ton. La deuxième partie est dédiée à l’art traditionnel africain. Elle met notamment en scène des statues et masques provenant du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Gabon et du Congo. Ainsi, le visiteur voyage dans les salles, à travers l’art nègre de la Biennale de Venise de 1922, à l’aube du fascisme. Le parcours revient ensuite sur l’exposition Les Magiciens de la terre, tenue à Paris en 1989, ainsi que sur les nombreux débats qu’elle a suscités. La quatrième section aborde les réponses à la question sud-africaine. Elle se poursuit avec diverses pratiques de réappropriation et résistance à l’exclusion, l’hégémonie et l’homogénéisation. Enfi n, la dernière partie est consacrée aux matérialisations de la différence. L’exposition se clôt par diverses salles abordant les thèmes de l’identité, de la diaspora et de la guerre. ACTUALITÉ MUSÉES


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