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20 À GAUCHE : Masque. Lumbu, Gabon. Bois et pigments. H. : 50 cm. Collecté par le colonel Le Meillour avant 1914. © Galerie Ratton, photo : Hugues Dubois. EN BAS À GAUCHE : Figure gardienne de reliquaire. Fang- Mvaï, Gabon. Bois. H. : 46 cm. Ex-coll. John J. Klejman, New York ; M et Mme George Lois, New York. © Galerie Ratton, photo : Vincent Girier Dufournier. À DROITE : Cuillère. Senufo, Côte d’Ivoire. Fin XIXe - début XXe siècle. Bois. H. : 20 cm. © Galerie Alain Bovis, photo : Vincent Luc. CI-DESSOUS : Masque, kplekple. Baule, Côte d’Ivoire. XXe siècle. Bois et pigments. H: 81 cm. © Galerie Alain Bovis. Photo: Vincent Luc. MARCHÉ de l'art Gabon PARIS—Après Kota en 2003, et Fang en 2006, Philippe Ratton consacrera une troisième exposition aux arts du Gabon dans sa galerie parisienne. Intitulée sobrement Gabon, cette exposition sera à l’affi che du 16 juin au 17 septembre 2017, une durée exceptionnellement longue en harmonie avec les efforts déployés par la Galerie Philippe Ratton pour réunir et présenter un corpus d’oeuvres de grande qualité. Cette manifestation mettra à l’honneur les nombreuses traditions artistiques qui y ont vu le jour, et dont les qualités formelles d’imposèrent comme une évidence aux yeux de pionniers du marché de l’art africain tel Paul Guillaume. Sans prétendre à l’exhaustivité, la sélection de quarante-cinq objets proposée cherchera également à célébrer les différences, parfois antagoniques, dans les solutions plastiques proposées par leurs créateurs. L’ensemble des dénommés « masques blancs » inclus dans l’exposition illustre à lui seul cette richesse de l’art gabonais ; aussi, le naturalisme affi ché par les masques funéraires punu se distingue-t-il clairement de la douceur des quatre visages – aux traits autrement plus stylisés – du masque-heaume fang ngontang. Les fi gures gardiennes de reliquaire, typologie d’objets parmi les plus célébrés qui soient par les collectionneurs, apparaîtront également sous le jour des contrastes : formes bidimensionnelles pour les réalisations kota, pleinement en ronde-bosse pour les sculptures fang. Animalia PARIS—L’art tribal est riche en représentations animales. Figurations d’animaux totémiques, apparences prises par des entités spirituelles, matérialisations métaphoriques de valeurs sociales tout comme d’attributs propres aux rois et aux chefs, ces références au règne animal sont aussi diverses dans leurs caractéristiques formelles que dans leurs contextes d’utilisation. Alain Bovis explore cette thématique à travers une exposition présentant une sélection d’une quarantaine d’oeuvres d’Afrique, d’Océanie et de l’Himalaya aux styles des plus divers. À l’affi che jusqu’au 24 juin, ANIMALIA a ouvert au public le 18 mai dernier, coïncidant avec le coup d’envoi d’Art Saint-Germain des-Prés, manifestation à laquelle prennent part les très nombreuses galeries d’art du Quartier.


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