Page 115

T84F_internet

113 FIG. 8a-b (PAGE DE GAUCHE ET CI-CONTRE) : Mère assise et enfant. Bamana, Mali. Bois. H. : 117,8 cm. Collection privée. FIG. 9 (À DROITE) : Homme assis avec une lance. Bamana, Mali. Bois. H. : 85,8 cm. The Metropolitan Museum of Art, don de la Kronos Collection en hommage à Martin Lerner, 1983, inv. 1983.600ab. la prospérité des êtres humains. Néanmoins, les femmes, désireuses avant tout d’être mères, sont enracinées dans la badenya. Elles peuvent aller de l’avant pour laisser leur empreinte ou aider les autres à devenir des précurseurs ou des héros – des attributs liés à la fadenya – mais la tradition veut que ce soit les hommes qui s’en chargent. Comme Kate Ezra l’a remarqué : « Pour les femmes bamana, les enfants sont une source de fi erté, d’épanouissement personnel et leur confèrent un certain statut au sein de la communauté ; l’absence d’enfants entraîne l’anxiété, la honte et cantonne souvent les femmes à un rôle mineur dans la famille et le village. » « Les enfants sont ce qu’une femme a de plus précieux et représentent l’accomplissement le plus respecté… »10 Une femme est suffi samment forte pour transmettre une grandeur certaine à ses enfants. Une affi rmation que l’on retrouve dans le proverbe :


T84F_internet
To see the actual publication please follow the link above