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129 FIG. 7a-b (CI-DESSOUS) : Vue de Goodenough Island et, à gauche, de Michael Martin et ses guides posant à son sommet. Décembre 1981. Photos de l’auteur. Mesurant 20 x 30 km, Goodenough Island est l’une des îles les plus escarpées au monde. Le Mont Vineuo, un volcan éteintn s’élevant jusqu’à 2 536 mètres, en est le centre. FIG. 3 (PAGE PRÉCÉDENTE, AU MILIEU) : Tête féminine. Inyai-Ewa, fl euve Korewari, Moyen-Sepik, PNG. XIXe siècle ou antérieur. Bois. H. : 34 cm. Prov. : D’Arcy Galleries, Maurice Bonnefoy (1920-1998), New York (illustré dans Caves of the Karawari, 1968, fi g. 44) ; Hans et Suzanne Greub, Bâle; Sotheby’s, Paris, juin 2007 ; Christie’s, Paris, juin 2013. FIG. 4 (À DROITE) : Sculpture aripa. Inyai-Ewa, fl euve Korewari, Moyen-Sepik, PNG. XIXe siècle ou antérieur. Bois. H. : 110,5 cm. Prov. : D’Arcy Galleries, Maurice Bonnefoy (1920-1998), New York (illustré dans Caves of the Karawari, 1968, fi g. 104) ; James Barzyk, Chicago. FIG. 5a-b (PAGE PRÉCÉDENTE, À GAUCHE ET CI-DESSOUS) : Exemplaires de la collection de Martin de livres rares d’histoire naturelle, parmi lesquels Ornithological Miscellany de George Dawson Rowley, 1875- 1878. Trois volumes, Londres : Trübner & Co., Bernard Quaritch & R.H. Porter (reliures contemporaines). FIG. 6 (PAGE PRÉCÉDENTE) : Planche de Monograph of the Paradiseidae, or Birds of Paradise, and Ptilonorhynchidae, or Bowerbirds, de R. Bowdler Sharpe’s 1891-1898. Deux volumes. Londres : Taylor and Francis for Henry Sotheran ((reliures contemporaines). T. A. M. : Quand avez-vous acquis votre premier objet et auprès de qui ? M. M. : Au début, je contemplais l’art océanien dans les musées. Il ne m’était pas venu à l’esprit qu’on pouvait le collectionner. Pourtant, j’avais déjà l’âme d’un collectionneur puisque je m’intéressais depuis longtemps aux livres d’histoire naturelle en couleurs des XVIIIe et XIXe siècles, dont je possède un bon nombre. Ma priorité a toujours été de trouver le meilleur exemplaire des livres les plus rares. Bien que ne connaissant aucun collectionneur d’art tribal, j’ai réalisé que j’avais envie de posséder de l’art océanien. Je me suis lancé et ai acheté quelques oeuvres lors d’une vente de Sotheby’s à Melbourne au début des années 2000. Ma toute première pièce a été une massue à tête d’oiseau de Nouvelle-Calédonie très ancienne et magnifi quement patinée, que j’ai toujours. Après cet achat, j’ai cherché des marchands d’art sur Internet et j’ai découvert Tribal Art magazine. T. A. M. : Existe-t-il un rapport entre votre profession et la pratique de la collection ? M. M. : Tout à fait. J’ai décidé de devenir radiologue parce que cette profession me permettait de conjuguer mon intérêt pour l’art, la science et la médecine. Né d’une mère artiste, j’ai grandi dans une maison remplie de ses


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