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MUSÉE À LA UNE 84 FIG. 5 (CI-DESSUS) : Frederick Weygold, La tente en cuir indienne du musée d’ethnologie de Berlin étalée. Planche en couleur tirée de son article paru dans Globus (1903) avec des notes à partir d’informations fournies par Short Bull en 1909. Lithographie en couleur et graphite sur papier. 30,9 x 46,3 cm. Speed Art Museum, Archive, documents Weygold, boîte 1, dossier 24. Weygold soumit cette illustration par la suite à plusieurs Lakota de la réserve de Pine Ridge afi n de vérifi er et d’améliorer sa compréhension des pictographes. vendant des objets amérindiens de la collection Lenders. Weygold illustre méticuleusement les objets à l’aquarelle et les accompagne d’annotations ethnographiques précises, ce qui encourage les ventes et contribue à asseoir sa réputation d’expert. Durant cette période, Weygold ne manque pas une occasion de fréquenter les Lakota qui se rendent en ville dans le cadre des Wild West Shows et, après avoir gagné leur confi ance grâce à sa maîtrise de la langue lakota, il se lance dans un travail ethnographique de « terrain en ville ». Il recueille des informations sur la construction et objet demeure l’une des analyses les plus détaillées qui soit d’un seul artefact amérindien, mais, publié en allemand, il ne connaît pas la diffusion qu’il mérite. En plus des tipis et des pictogrammes des Indiens des Plaines, Weygold s’intéresse aux objets anciens brodés en piquants de porc-épic (fi g. 8). En 1902, il rentre aux États-Unis et poursuit ses études à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de Philadelphie. Pour gagner sa vie, il commence à travailler pour Emil Lenders, un artiste et collectionneur germano-américain. Il honore les commandes de musées suisses et allemands en leur


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