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POIGNARDS EN OS DE NOUVELLE-GUINÉE 115 FIG. 17 (CI-DESSOUS) : Poignards en fémur humain. De gauche à droite : région du Sepik, peuple Asmat, peuple Kwoma, région du Sepik et peuple Asmat. L. (de gauche à droite) : 36, 35, 37, 32 et 36 cm. Collection particulière. FIG. 16 (À GAUCHE) : Vue sommitale de deux poignards. Région du Sepik. Cette vue permet d’observer la surface décorée de la rainure située entre les condyles de l’articulation du genou. obtenir une forme en V. Cette rainure peut dès lors accueillir d’autres décorations (fi g. 16). Les parties latérales de l’articulation peuvent être retirées jusqu’à l’intérieur spongiforme, afi n d’évoquer un papillon. L’ajout de coquillages crée une impression de masque, une décoration fréquemment utilisée chez les Kwoma (fi g. 15). Le corps osseux, particulièrement proche de l’articulation, est rendu plus étroit afi n de concevoir des poignards plus élégants. Le contour de l’os offre deux possibilités intéressantes. Au premier regard, les représentations picturales sculptées en surface ne sont pas facilement déchiffrables. Pour pouvoir observer l’ornementation dans son ensemble, il convient de faire pivoter le poignard (voir la fi g. 15, qui révèle deux masques qui s’opposent). Contrairement aux os plats du casoar, le fémur humain se prête à


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