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MUSÉE à la Une 58 (À GAUCHE) : Meschac Gaba, SS Rotterdam. 2016. Cheveux synthétiques, métal et textiles. Avec l’aimable autorisation de : Galerie Lumen Travo Amsterdam, Tanya Bonakdar Gallery New York, Stevenson Gallery Kaapstad, In Situ Galerie Paris. Photo : Krijn van Noordwijk. (CI-CONTRE) : Masque ndunga. Woyo, RDC. Bois, pigments, plumes et fi bres. Wereldmuseum, inv. 28547. Photo : R. Asselberghs, Frédéric Dehaen, Bruxelles. (AU MILIEU) : Masqueheaume gelede. Yoruba, Nigeria. Bois et pigments. Wereldmuseum, inv. 73802. Photo : R. Asselberghs, Frédéric Dehaen, Bruxelles. (CI-DESSOUS) : Regroupement d’objets de Papouasie-Nouvelle- Guinée illustrant le concept de l’exposition de Bâle sur la sérialité dans l’art extraeuropéen. PAS DE BANDES À PART Bâle—Les concepts d’unicité et de sérialité dans l’art font l’objet d’une singulière exposition thématique que le public peut découvrir au Museum der Kulturen de Bâle jusqu’au 28 mai 2017. Sous le titre Pas de bandes à part. Exemplaires uniques en série, cette manifestation montre comment, dans le domaine de l’ethnologie, toutes les oeuvres – uniques car nées de la main de l’homme, que ce soit en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Côte d’Ivoire ou en Inde – gagnent à être admirées aux côtés d’autres objets de même typologie. En effet, la contemplation de séries a cela d’épiphanique qu’elle fait surgir les différences qui animent chaque pièce qui les compose. Autant de variantes qui peuvent être révélatrices de l’évolution des styles, des mains des maîtres, tout comme des conventions rituelles. AFRIKA 010 Rotterdam—Depuis le 29 avril 2016 et jusqu’au 8 janvier 2017, le Wereldmuseum de Rotterdam présente Afrika 010. L’un des principaux attraits de cette manifestation est qu’elle offre au public les pièces les plus importantes de la collection Afrique du musée – un ensemble qui n’était pas exposé depuis très longtemps et qui a été sur le point d’être vendu – à côté d’autres objets conservés dans d’autres institutions de la ville. Cet ancrage dans les collections de Rotterdam s’explique par le fait que l’exposition s’attache à examiner les connexions et les échanges culturels entre cette ville néerlandaise et le continent africain, présenté comme un territoire particulièrement dynamique et ouvert dans le domaine des arts. La sélection d’oeuvres montrées comprend aussi bien des sculptures du Bas-Congo, des photographies, des cartes et des peintures rapportées par des commerçants locaux à la fi n du XIXe siècle, peu de temps après l’ouverture, en 1883, du Wereldmuseum, que des donations issues de la collection de Piet et Ida Sanders ou encore quelques oeuvres ayant intégré les fonds du musée tout récemment. Afrika 010 se termine sur une installation de l’artiste contemporain béninois résidant à Rotterdam Meschac Gaba, auteur d’un ensemble de perruques réalisées à partir de tresses colorées renvoyant à l’art capillaire africain et évoquant par leurs formes des architectures emblématiques de la ville.


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