(À GAUCHE) : Ensemble de trois coupes à fi guration humaine. Kuba, RDC. Bois. Galerie Philippe Ratton. (EN BAS À GAUCHE) : Spatule. Nouvelle-Irlande, Archipel Bismarck. XIXe-début XXe siècle. Bois, perles, coquillages H. : 42,5 cm. Ex-coll. Marcia et John Friede. Galerie Alain Bovis. Photo : Vincent Luc. (EN BAS À DROITE) : Détail d’un ornement d’un modèle de pirogue de guerre. Maori, Nouvelle-Zélande. Présenté par Adam Prout à l’occasion de Tribal Art London. (À DROITE) : Tapis noué. Tutsi, Rwanda. Présenté par Marcuson & Hall à l’occasion de Tribal Art London. TRIBAL ART LONDON Londres—L’unique salon entièrement dédié aux arts extra-européens au Royaume-Uni ouvrira ses portes le 31 août prochain au Mall Galleries. Pendant cinq jours, jusqu’au 4 septembre, vingt-et-un exposants proposeront leurs plus belles découvertes à des amateurs que l’on espère nombreux. Cette année, cette manifestation accueillera quatre nouveaux participants, dont trois galeries bien connues des Bruxellois – Marcuson & Hall, Ritual Gallery et Visser Gallery – et une enseigne siégeant à Londres : Raccanello Tribal Art. Temps fort d’échanges commerciaux, Tribal Art London se veut également un moment de partage d’émotions et de connaissance comme en témoigne la mise en place d’un intéressant programme de conférences. (À GAUCHE) : Bouclier wunda. Désert central, Australie. XIXe siècle. Présenté par Adam Prout à l’occasion de Tribal Art London. RÉCEPTACLES KUBA Paris—Philippe Ratton proposera, du 18 juin au 30 juillet prochains, dans sa galerie de la rue Bonaparte, une exposition thématique dédiée aux réceptacles nés des mains habiles des artistes du royaume kuba de RDC. Sculptés avec le même soin que statuettes et masques, les contenants fi gurent parmi les créations artistiques les plus remarquables des Kuba, tout comme les plus appréciées des collectionneurs occidentaux, et ce dès la toute fi n du XIXe siècle. L’exposition comprendra des coupes à vin de palme prenant, pour les plus abouties, la forme d’une tête humaine et caractérisées par un décor géométrique savamment décliné. Également destinées aux élites, plusieurs cornes sculptées seront également présentées. Enfi n, des boîtes en bois à usage cosmétique, destinées à la conservation du fard rouge connu sous les appellations de twool et tukula, viendront compléter l’ensemble. FORMES ET ABSTRACTIONS Paris—Du 2 juin au 9 juillet, la Galerie Alain Bovis proposera un accrochage qui, comme le suggère le titre « Formes et Abstractions », est une invitation à la découverte d’un ensemble d’oeuvres d’Afrique, d’Asie et d’Océanie dont les formes fuyant tout mimétisme avec la nature empruntent, d’une façon libre et non intellectuallisée, le langage plastique de l’abstraction, élevée au rang de courant artistique à part entière par les artistes de la moderni té. MARCHÉ de l’art
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