MUSÉE à la Une Il est mis en lumière par une présentation de plus de deux cent soixante pièces majeures, provenant pour la plupart des autres cultures de la côte : Chorrera, Bahia, 56 Jama-Coaque et Tolita. Cette exposition majeure est complétée par un accrochage photographique de vingt-quatre tirages originaux et négatifs provenant des collections de l’Institut national du patrimoine équatorien. Intitulé Par les images, patrimoine photographique équatorien (1900-1930), cet ensemble atteste de l’activité missionnaire des prêtres salésiens en Amazonie équatorienne. Enfi n, Mata Hota, Arts et société aux îles Marquises se tiendra à la galerie Jardin du 12 avril au 24 juillet 2016. Trois cents oeuvres créées entre le XVIIIe siècle et nos jours témoigneront de la force d’une culture et d’une tradition artistique dont on connaît la fascination de longue date sur les artistes occidentaux. Fondée sur une esthétique sophistiquée mettant la fi gure humaine au centre de la représentation, la production artistique des îles Marquises a connu – sans jamais perdre son essence – d’importants développements au contact des Occidentaux à la fi n du XIXe siècle. Mata Hota a bénéfi cié du commissariat de Carol Ivory, professeur à la Washington State University, ainsi que du conseil scientifi que de Véronique Mu-Liepmann, conservateur du musée de Tahiti et des îles de 1982 à 2011. (À DROITE) : Statue. Îles Marquises. Bois. H. : 117,5 cm. © mqB, photo : Patrick Gries - Bruno Descoings. Exposition Mata Hota. (À DROITE) : Instrument généalogique. Îles Marquises. Fibres de bourre de cocotier tressées et nouées. H. : 110 cm. © mqB, photo : Claude Germain. Exposition Mata Hota. (CI-DESSOUS) : Pilon. Île Nuku Hiva. Pierre taillée. H. : 17,2 cm. © mqB, photo : Claude Germain. Exposition Mata Hota. (CI-DESSUS) : Personnage aux traits de félin. Tolita, Équateur. 400 av. J.-C. - 400 apr. J.-C. Cerámique. H. : 22 cm. © mqB, photo : Christophe Hirtz.
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