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(CI-DESSUS) : Maternité. Yombe, R. D. Congo. Bois, laiton et miroir. Proposée par James Stephenson à l’occasion de MATA, New York, 5-8 mai 2016. 42 MATA New York—La Madison Ancient & Tribal Art (MATA) est une association internationale de marchands spécialisés dans l’art des cultures traditionnelles. Axée sur les sculptures fi guratives et abstraites, la MATA a pour objectif de proposer aux collectionneurs d’art traditionnel, moderne et contemporain – qu’ils soient débutants ou confi rmés – une gamme éclectique d’antiquités et d’objets issus des cultures tribales d’Afrique, d’Océanie, d’Indonésie, d’Asie et des anciennes Amériques. Comme c’est le cas depuis son lancement il y a cinq ans, MATA se déroulera du 5 au 8 mai dans les bâtiments des Arader Galleries (qui ont longtemps abrité les célèbres Perls Galleries) au 1016 Madison Avenue dans l’Upper East Side. Parmi les exposants fi gurent cette année James Stephenson, Michael Oliver, Bruce Frank et Nasser & Co, tous de New York ; Patrick Mestach et Kellim Brown de Bruxelles ; et Marc Assayag de Montréal. Bon nombre de ces marchands n’exposent que très rarement. Ensemble, ils représentent une vaste palette de styles et de types d’objets, notamment quelques-unes des plus belles pièces fi gurant sur le marché de l’art tribal aujourd’hui. D’autres membres de la MATA, qui possèdent des espaces d’exposition permanents à New York – Pace Primitive, Timothy Hunt, Jacaranda, et Arte Primitivo – organiseront des événements spéciaux dans leurs propres galeries. Cette année, MATA coïncidera avec les expositions préalables aux ventes d’art contemporain organisées chez Christie’s (le 10 mai) et Sotheby’s (le 11 mai), qui constituent à elles deux l’une des plus grandes ventes d’art au monde. Les marchands d’art tribal de la MATA partageront leur espace d’exposition avec Artcurial lors de la présentation préalable des objets contemporains, créant ainsi un mélange original et stimulant d’amateurs d’art. AOA NEW YORK New York—L’AOA a vu le jour en tant qu’événement regroupant de nombreux marchands et organisé au printemps par Maureen Zarember, propriétaire de la Tambaran Gallery. Durant ses six années d’existence, il est passé d’une grande manifestation se déroulant à l’Ukrainian Institute à un événement plus confi dentiel, mais plus diversifi é dans son offre, abrité dans les deux espaces d’exposition de la Tambaran sur la 82e rue Est, non loin de l’entrée du Met. Si l’art tribal y conserve une place de choix, l’art contemporain y joue désormais un rôle majeur et complémentaire. Cette année, la Tambaran partagera le salon situé à l’étage avec la Galerie Flak de Paris. Les deux galeries présenteront des oeuvres variées provenant de diverses cultures africaines, océaniennes et amérindiennes. Le rez-de-chaussée accueillera une exposition de peintures de l’artiste cubain de renommée internationale José Bedia, dont les oeuvres s’inspirent de l’art tribal. Il est d’ailleurs lui-même un important collectionneur d’art tribal (voir Tribal Art magazine, été 2015). Les oeuvres seront sélectionnées et supervisées par J. T. Bnow et José Bedia, Jr. À l’heure où nous bouclons ce numéro, les dates provisoires de cet événement sont du 27 avril au 15 mai 2016. CHRISTIE’S New York—2015 aura été une année déterminante pour le département d’art africain et océanien de Christie’s. Depuis les dires de la maison de vente, pour la première fois depuis ses quarante-cinq ans d’existence, le résultat global des ventes a été supérieur à celui de son concurrent Sotheby’s. Cela a été possible grâce à deux ventes spécialisées ainsi qu’un lot important qui fut proposé dans une vente généraliste. Ce succès couronne un travail de longue haleine de la responsable du département chez Christie’s, Susan Kloman, et de toute son équipe. L’émulation entre deux maisons de vente aspirant à l’excellence ne peut être que de bon augure pour le marché. Alors que les ventes d’art tribal de Christie’s se sont historiquement concentrées à Paris depuis 2002, l’organisation à New York d’une vente à thème a été lancée. Intitulée Revolution of Form: African, Oceanic and Twentieth Century Art, cette vente comprendra une petite quinzaine d’objets phare issus d’Afrique et d’Océanie représentatifs du type de pièces dont s’inspirèrent les pères de la « révolution » de l’avant-garde occidentale, pour reprendre l’expression du célèbre marchand et collectionneur d’art africain, Paul Guillaume. Ces chefs-d’oeuvre seront vendu lors d’une vacation dédiée à l’art impressionniste, moderne, d’après-guerre et contemporain. Les objets d’art tribal seront pré- (CI-DESSUS) : Jose Bedia (né à Cuba, 1959), Nkisi 3, 2015. Peinture acrylique sur toile. Pour AOA, New York, 27 avril - 15 mai 2016. (AU MILIEU) : Masque. Dan, Côte d’Ivoire. Bois et fi bres. H. : 21,5 cm. Ex-coll. Helena Rubinstein. Est. 1 000 000-2 000 000 dollars. Proposé par Christie’s, New York, début mai 2016. (À DROITE) : Figure féminine attribuée au maître de Rockefeller. Baulé, rivière Bandama, Côte d’Ivoire. Bois. H. : 49,5 cm. Est. 2 000 000-3 000 000 dollars. Proposée par Christie’s, New York, début mai 2016.


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