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worldartsauctions.com © Anne Deknock (CI-DESSUS) : Sculpture malangan. Nouvelle-Irlande, PNG. Présentée lors de l’accrochage inaugural de la galerie Martin Doustar. (EN HAUT) : Vues de la galerie Martin Doustar, 15 rue Mazarine, Bruxelles. (À GAUCHE) : Vue de la galerie Gregory Chesne, 61a rue Mazarine, Bruxelles. NOUVELLES GALERIES AU SABLON Bruxelles—La rue des Minimes accueille, depuis peu, la galerie Martin Doustar. Ce jeune marchand d’art en chambre et amateur d’objets archéologiques et ethnographiques franchit ainsi un pas fondamental dans sa carrière, à peine un an après son apparition très remarquée sur le marché de l’art tribal, lors de Parcours des mondes 2014, avec l’exposition Golgotha. La décision de s’établir à Bruxelles a été motivée tout d’abord par la disponibilité d’un espace de choix dans une rue emblématique au coeur du Sablon, mais aussi par le constat d’un élargissement des centres d’intérêt des amateurs belges, traditionnellement enclins à collectionner les arts du Congo et désormais de plus en plus sensibles aux créations issues d’Indonésie, d’Amérique et d’Océanie, domaine de spécialité de Martin Doustar. Non loin de là, au nº 61a de la rue des Minimes, le marchand français Grégory Chesne a également inauguré un espace permanent à l’occasion du Winter BRUNEAF. Antiquaire au long cours, Chesne propose dans sa galerie des accrochages éclectiques mêlant de l’art tribal, de l’archéologie et d’autres curiosités. Avec cette initiative, la rue des Minimes se consolide comme une fenêtre ouverte au monde. Comme d’autres enseignes du Sablon, La galerie Chesne accueille le public le vendredi et le samedi uniquement. WORLD ARTS AUCTIONS Bruxelles—Bruxelles, ou plutôt le nuage ? La question se pose quand il s’agit de localiser la toute nouvelle plateforme de ventes World Arts Auctions. Hébergé sur le net et accessible à travers le site worldartsauction.com, ce nouvel acteur du domaine des arts extra-européens a été conçu par le marchand Jo de Buck, exerçant auparavant depuis sa galerie du 43, rue des Minimes, à Bruxelles, reconverti désormais en bureaux de cette nouvelle entreprise. Plus qu’une maison de vente on line conventionnelle, WAA aspire à devenir une véritable communauté formant et accompagnant les collectionneurs d’arts d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et des Amériques, toujours à l’écoute de leur sensibilité et de leur budget d’acquisition. Aussi, WAA revendique-t-elle l’importance de la dimension humaine de son travail et attache-t-elle autant d’importance à proposer des pièces dans des fourchettes de prix très variables qu’à en garantir l’authenticité. Cinq ventes on line par an ont déjà été annoncées, auxquelles sont susceptibles de se greffer d’autres ventes organisées autour d’un axe thématique. Avant chaque vente, les pièces proposées pourront être vues dans les locaux de WAA lors d’avant-premières personnalisées. Comme il est naturel de s’y attendre dans cette ère de l’Internet, les lots disponibles seront également accessibles à travers le site de WAA, ainsi que sur les réseaux sociaux et par skype. Mais pour cela, un premier pas est nécessaire : l’enregistrement sur worldartsauction. com. Amateurs d’art extra-européens, à vos ordinateurs !


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