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102 cinq oeuvres acquises lors de l’exposition de Brummer ; un reçu daté de juin 1923 identifi e trois objets et « collection lobi », ce terme faisant probablement référence aux poids miniatures en or, propriété de Mme Barnes ; un reçu daté de juillet 1923 identifi e cinq oeuvres ; et un reçu daté de décembre 1923 identifi e cinq objets également. Une liste manuscrite non datée, « Purchases of Paul Guillaume », probablement rédigée début 1924, comprend quatre objets supplémentaires. BFA. 13. Reçu de Paul Guillaume, Paris, été 1922, BFA. 14. Albert Barnes à Paul Guillaume, 27 nov. 1922, BFA. 15. Pour plus d’informations sur cette facette passionnante, mais récemment encore, méconnue, de la carrière de Man Ray, voir Wendy Grossman, Man Ray, African Art, and the Modernist Lens (Washington, D.C. : International Art and Artists ; Minneapolis : University of Minnesota Press, 2009). 16. Dans une lettre à Paul Guillaume au printemps 1923, Barnes évoque un portfolio en édition limitée, African Negro Sculpture (1918), préfacé par Marius de Zayas et contenant des photos de Charles Sheeler illustrant des sculptures africaines que de Zayas « avait mises en vente il y a quelques années. » Barnes fait certainement référence à l’exposition de 1918 African Negro Sculpture organisée à la Modern Gallery de Marius de Zayas à New York, bien que l’on ne sache pas exactement si Barnes l’a visitée ou non. Albert Barnes à Paul Guillaume, 9 mars 1923, BFA. Sheeler a aussi photographié des sculptures africaines de la collection de Barnes lors d’une visite effectuée en janvier 1923, accompagné de Forbes Watson, rédacteur en chef de The Arts. Les photos de Sheeler étaient destinées à illustrer un essai de Marius de Zayas publié dans le numéro de mars 1923 de The Arts. L’une de ces photos, représentant une statue de gardien de reliquaire fang ( cat. 37d), fut choisie pour illustrer l’article. Voir Marius de Zayas, « Negro Art », The Arts, no 3 (mars 1923), p. 202. 17. Voir Yaëlle Biro, listes d’objets par Constantine Petridis, « A Pioneering Collection: Acquiring Congolese Art at the Penn Museum », Tribal Art, no 68 (été 2013), p. 109. 18. La quantité de lettres échangées entre Guillaume et Barnes conservées dans les archives de la Fondation permet de comprendre le processus de formation de la collection et la nature de la relation entre le marchand et le collectionneur. Ces documents d’archives, d’une importance capitale étant donné l’absence de mémoires de Guillaume ou de documents d’archives de collecte, m’ont incité à reconsidérer le rôle de Barnes dans la formation de sa collection d’art africain dans ma thèse. Voir Christa Clarke, Defi ning Taste: Albert Barnes and the Promotion of African Art in the United States during the 1920s, (thèse non publiée, University of Maryland, College Park, 1998). 19. Barnes a même remis en cause les attributions stylistiques de Guillaume et ce, dès le départ. Par exemple, après avoir reçu son premier groupe d’achats, Barnes remarqua que l’étiquette décrivant l’une des oeuvres mentionnait « Congo (Bushongos) » alors que « ce genre me paraît purement Congo et ne présente aucune caractéristique du travail Bushongo tel que je l’ai observé. » Albert Barnes à Paul Guillaume, 11 août 1922, BFA. 20. Comme l’affi rme Barnes : « Je vous recommande que vous teniez vraiment compte de mon conseil concernant marchand de tableaux (traduit en anglais par Violet M. MacDonald, Boston : Little Brown, and Company, 1936), p. 138. Anne Distel se penche sur la collection de tableaux de Barnes dans l’essai « Le docteur Barnes est à Paris » fi gurant dans l’ouvrage de Richard Wattenmaker et Anne Distel, Great French Paintings from the Barnes Foundation: Impressionist, Post-impressionist, and Early Modern (New York : Alfred A. Knopf, 1993). 3. Barnes décrira plus tard cet auto-apprentissage dans Albert C. Barnes, « How to Judge a Painting », Arts and Decoration 5, no 6 (avril 1915). 4. Pour plus de détails sur la carrière de Guillaume, voir Colette Giraudon, Paul Guillaume et les peintres du XXe Siècle (Paris : Bibliothèque des arts, 1993). Des ouvrages plus récents s’intéressent à l’implication de Guillaume en matière d’art africain, voir Solveg Pigearias et Michèle Hornn, « Paul Guillaume and African Art: The History of a Collection in Light of New Research », Tribal Art n° 59 (printemps 2011). 5. En réalité, la collection de la Barnes Foundation contient une oeuvre des îles Marquises – un étrier d’échasse utilisé par des groupes d’hommes lors de simulations de combats. Ses éléments fi guratifs ont séduit les premiers collectionneurs comme Barnes. L’objet était exposé aux côtés des pièces africaines. 6. Le nom d’Inagaki est associé depuis longtemps aux socles en bois remarquablement ouvragés qu’il créait pour des objets africains et asiatiques. De nombreuses pièces prestigieuses reposent sur ses bases. Cependant, l’on ne savait presque rien de l’homme jusqu’en 2012, date à laquelle Charles-Wesley Hourdé publia « Kichizô Inagaki. Dans l’ombre des Grands du XXe siècle », Tribal Art, no 66 (hiver 2012). 7. L’exposition associait vingt-cinq oeuvres d’art africaines et trente-cinq tableaux d’artistes d’avant-garde comme Henri Matisse, Amedeo Modigliani et Pablo Picasso. Voir Lyre et Palette, 1re Exposition (Paris : Lyre et Palette, 1916), aucune pagination. Le catalogue succinct comporte une reproduction seulement, celle d’une lithographie de Moïse Kisling. 8. Une exposition antérieure, organisée à la galerie Levesque par le marchand Charles Vignier en 1913, est sans doute la première à avoir présenté des objets africains en tant qu’oeuvres d’art. 9. Pour les commentaires de Gris, voir Juan Gris, « Opinions sur l’Art Nègre », Action : Cahiers individualistes de philosophie et d’art, no 1 (avril 1920) 1920. Cet article contient la célèbre citation de Picasso : « L’art nègre ? Connais pas ! », réfutant par-là toute infl uence de l’art africain sur son oeuvre. 10. Guillaume et Barnes se sont peut-être rencontrés plus tôt. Selon Colette Giraudon, le poète Max Jacob indique que Barnes s’est abrité de la pluie en pénétrant dans la galerie de Guillaume, rue Miromesnil, quelque part entre février 1914 et janvier 1916. Voir Colette Giraudon, op cit., p. 80. 11. Albert C. Barnes, « The Temple », Opportunity: A Journal of Negro Life, no 5 (mai 1924), p. 139. 12. Quatre-vingt-treize objets de la collection sont comptabilisés grâce à plusieurs reçus. L’un daté du 9 novembre 1922 identifi e quarante-sept objets, numérotés de 1 à 39 (le no 22 englobe plusieurs objets), achetés durant l’été 1922 ; un reçu daté du 22 décembre 1922 identifi e trente objets ; un reçu daté du 15 janvier 1923 identifi e DOSSIER


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