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THEMA Bruxelles—Initié il y a quatre ans par sept galeries d’art extra-européen, THEMA Sablon célèbrera sa cinquième édition les 25, 26 et 27 et 28 novembre prochains avec vingt-quatre participants spécialisés dans divers domaines. 28 Le principe demeure le même : une galerie, une exposition thématique ; le but étant de faire du Sablon un véritable territoire d’exploration de l’art dans toute sa richesse et ses nuances. Cet événement qui gagne chaque année en adeptes n’a pas été conçu sur le modèle d’un salon, mais plutôt imaginé comme une promenade dans les lieux de culture et d’échanges – de pièces, certes, mais aussi de connaissances – que sont les galeries. BRUSSELS ART SQUARE Bruxelles—Les 25 et 26 septembre, le quartier du Sablon vivra deux jours de rencontres et de culture avec la célébration de Brussels Art Square (BAS) ; un événement qui depuis 2005 s’attache à faire rayonner l’activité essentielle et emblématique de ce quartier depuis le XIXe siècle : le commerce d’antiquités et d’oeuvres d’art. Une cinquantaine de participants locaux de toutes disciplines confondues seront au rendez-vous. Dans le domaine des arts tribaux, on notera la participation de Joaquin Pecci, de Serge Schoffel, ainsi que de la galerie Patrick et Ondine Mestagh, dont l’accrochage fera la part belle aux arts du Japon. Pour la deuxième fois, la BAS accueillera un pays invité. C’est ainsi qu’après le Royaume-Uni, ce sera à l’Espagne d’être sous les projecteurs, et plus particulièrement aux douze galeries annoncées, dont la galerie Guilhem Montagut, désormais bien connue des amateurs d’art africain. BERBÈRES Liège—L’espace 251 Nord accueillera du 18 septembre au 1er novembre l’exposition Arts berbères, regards sur une collection. Conçue par Laurent Jacob en collaboration avec La Comète, cet événement dédié à l’art de ce peuple d’« hommes libres » – comme le suggère l’une des étymologies possibles du mot « Imaziyen » dont bon nombre d’ethnies berbères se servent pour se défi nir – s’annonce une occasion rêvée de découvrir un patrimoine exceptionnel composé de textiles (profanes ou cérémoniels), mais aussi d’éléments architecturaux en bois polychrome. L’exposition offrira aussi un prétexte pour mettre en avant l’oeil du collectionneur Lucien Viola. Établi à Marrakech à partir des années 90, ce dernier a constitué une des plus grandes collections d’art marocain et conduit d’importantes recherches, notamment sur le symbolisme des tissages berbères. CI-DESSUS : Maternité. Bambara, Mali. Bois. H. : 67 cm. Proposée par la galerie Joaquin Pecci pour la BAS. © Studio Frédéric Dehaen. À DROITE et CI-DESSOUS : Jizai-kagi, crochet de suspension en bois. Japon, période Edo (fi n XVIIIe - début XIXe siècle). Collier de type waseisei. Dents de cachalot et fi bres végétales. Îles de Fidji, XVIIIe siècle. Pièces proposée par la galerie Patrick et Ondine Mestdagh pour la BAS. CI-DESSUS : Cape de garçon. Akhnif. Aït Ouaouzguit, Aït Ouagharda ; Siroua, Haut-Atlas, Maroc. Laine, coton et soie. XXe siècle. H. : 110 cm (sans franges). Collection Lucien Viola – Photo : Philippe De Formanoir. MARCHÉ de l’art


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