MUSÉE à la Une The Power of Masks, visible jusqu’au 8 février 2016, s'intéresse 76 aux similitudes et aux ressemblances dans l'art du masque de par le monde. Le discours s'appuie sur une centaine de masques datant du XVe au XXe siècle et provenant des quatre coins du globe, notamment la Sibérie, l’Himalaya, la Mongolie, le Japon et la Côte nord-ouest d’Amérique. Becoming Another s’articule autour de trois pratiques culturelles prédominantes : le chamanisme, le rituel communautaire et la représentation théâtrale. Le chaman se sert d’un masque pour communiquer avec une entité surnaturelle ou s’emparer de son identité. Lors d’un rituel communautaire, les masques sont utilisés dans le cadre d’une fonction sociale plus large afi n de tirer un avantage pour le groupe. Les masques constituent également une composante importante de la narration, tant en matière de tradition orale que de représentation théâtrale. Pour de nombreuses cultures, ces pratiques sont fl uides et entremêlées et l’exposition s’intéresse aux juxtapositions nées de ces fonctions diverses ainsi qu’à leurs infl uences sur l’identité des individus et des communautés. CI-DESSUS : Nandipha Mntambo (Swazi, né en 1982), Europa, 2008. Tirage pour l'exposition. 80 x 80 cm. Composite photographique créé par Tony Meintjes. Seattle Art Museum, prêt de l’artiste STEVENSON, Le Cap et Johannesburg. EN HAUT À DROITE : Zina Saro-Wiwa, (USA/UK/Nigeria), né en 1976. Lenu Naagbiwa of Boue, One of the Last Active Carvers in Ogoniland, 2014. Tirage pour l'exposition. 78,7 x 101,6 cm. Seattle Art Museum, prêt de l'artiste. EN HAUT À DROITE : Brendan Fernandes (Kenya/Canada, né en 1979), Neo Primitivism 2, 2007-14. Douze animaux en fi bre de verre, masques en résine. Dimensions variables. Seattle Art Museum, prêt de l’artiste. © Brendan Fernandes, avec l’aimable autorisation de l’artiste. CI-DESSUS : Jakob Dwight (États- Unis, né en 1977), The Autonomous Prism, 2010-14. Seize vidéos numériques, diffusées en boucle, DVD pour plasma ou projection, environ 4 minutes. Seattle Art Museum, commission. © Jakob Dwight, photo avec l’aimable autorisation de l’artiste. CI-DESSOUS : Walter Oltmann (Afrique du Sud, né en 1960), Bristle Disguise, 2014. Fil d’aluminium. H. : 120 cm. Seattle Art Museum, collection de l’artiste, avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la Goodman Gallery. © Walter Oltmann, photo : Anthea Pokroy. DÉGUISEMENT Seattle—Une exposition novatrice présentée au Seattle Art Museum cet été portera sur le passé, le présent et le futur du déguisement, un acte visuel et un état psychologique qui peuvent prendre la forme d’un masque, d’un costume ou simplement d’un sourire. L’exposition comportera cinquante masques et dix costumes issus de la collection d’art africain du SAM, ainsi que quelque cent objets en prêt. Les masques traditionnels africains sont destinés à stimuler l’imagination des visiteurs dans la mesure où ils procurent un déguisement sous forme d’incarnations d’animaux, fi gures d’autorité, portraits altérés et expressions minimalistes. Toutefois, au-delà de son approche historique, Disguise: Masks and Global African Art, à l'affi che du 18 juin au 7 septembre, s’intéressera de très près à dix artistes contemporains dont le travail aborde ce thème de différentes manières. Que ce soit via des dessins, des photos, des vidéos, des masques, des sculptures, des performances ou des installations, tous ces artistes livreront différentes manières d’incarner le déguisement. Bon nombre d’entre eux allient les supports de façon innovante, permettant ainsi au déguisement d’évoluer aux côtés d’un mélange de documents et d’imagerie personnelle. L’interaction inhabituelle entre des thèmes communs à l’art traditionnel et l’art contemporain promet de faire de cette exposition une manifestation pionnière et inoubliable.
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