Page 68

Layout1

MUSÉE à la Une 66 (Ci-contre). Parties centrales d’une jupe d’homme mapel. Kuba, R. D. Congo. Début du XXe siècle. Raphia. L. : 753 cm. Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren, EO.0.0.16469 (date d’entrée dans la collection du musée : 20 décembre 1913).1913). © MRAC Tervuren, photo : J.-M. Vandyck. (À gauche, de haut en bas). Coiffe royale. Kuba (groupe Bushoong), R. D. Congo. Fin XIXe siècle. Raphia, coton, cauris et perles de verre. L. : 33 cm. Musée Royal de l’Afrique Centrale, Tervuren, EO.0.0.31183. Collectée par Gérard Louis Édouard Andreae avant 1894. © MRAC Tervuren, photo : J.-M. Vandyck. Bordure pour une jupe d’homme. Kuba (groupe Bushoong), R. D. Congo. Fin XIXe siècle. Raphia. L. : 1 200 cm. Collectée entre 1890 et 1910 par William H. Sheppard. Hampton University, William H. Sheppard, 11.401. Photo : Alexander Kravitz. Ceinture nduun. Kuba (groupe Bushoong), R. D. Congo. Milieu du XXe siècle. Raphia, cauris, perles de verre et poudre de bois de padouk. L. : 250,5 cm. Collectée par Deconnick, don des amis du musée le 29 septembre 1960. Musée royal de l’Afrique centrale, Tervuren, EO.1960.39.1014. © MRAC Tervuren, photo : J.-M. Vandyck. TEXTILES KUBA Purchase—Les peuples kuba vivant dans l’actuelle République démocratique du Congo sont réputés pour leurs tissus en velours de raphia. Cousus ensemble et superposés, ils forment d’extraordinaires jupes et pagnes que l’on enroule plusieurs fois autour du corps. À l’instar des autres arts kuba, ces vêtements témoignent d’une très grande complexité. Remarquables non seulement pour leur beauté, mais aussi leurs grandes dimensions – certains de ces textiles atteignent près de neuf mètres de long – ils sont portés lors d’occasions particulières par des hommes et des femmes qui s’en servent pour indiquer leur statut. Kuba Textiles: Geometry in Form, Space, and Time, au Neuberger Museum of Art du 1er mars au 28 juin 2015, constitue la première exposition à rassembler des oeuvres issues de deux des plus anciennes collections de textiles kuba : celle du Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, en Belgique, fondée par Léopold II en 1897 et la Sheppard Collection de la Hampton University en Virginie, formée entre 1890 et 1891 par William Henry Sheppard, missionnaire presbytérien américain en poste au Congo et premier Occidental à être reçu par un roi kuba, en 1892. D’autres oeuvres majeures ont été prêtées par le Brooklyn Museum, le Cleveland Museum of Art, le Metropolitan Museum of Art ainsi que par trois collectionneurs privés. Au total, l’exposition comprend quatre-vingt deux oeuvres (une moitié composée de textiles et l’autre, d’objets), dont la plupart sont exposées pour la première fois. L’exposition est accompagnée d’un catalogue illustré et fera l’objet d’un article dans le prochain numéro de Tribal Art magazine. LA DIMENSION ARTISTIQUE DES ARMES Cambridge, MA—La décoration des objets guerriers est une pratique presque aussi répandue que la guerre ellemême. Arts of War: Artistry in Weapons across Cultures, la nouvelle exposition du Harvard University’s Peabody Museum, met en lumière la beauté et les processus de création des armes dans différentes cultures du monde. Massues, gourdins, poignards, lances, boucliers, casques ou encore armures complètes : cette exposition présente plus de cent cinquante exemples saisissants d’objets meurtriers qui sont également de splendides oeuvres d’art. Visible jusqu’au 18 octobre 2017, l’exposition relate les histoires des plus belles oeuvres d’art guerrier jamais créées et se penche également sur les objectifs poursuivis par leurs auteurs. Affiche de l’exposition Arts of War. Peabody Museum, Harvard University.


Layout1
To see the actual publication please follow the link above