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(À gauche). Bouchon de flûte wusear. Biwat, Papouasie- Nouvelle-Guinée. Estimation : 150 000-250 000 euros. Christie’s Paris, 11 décembre. (Ci-contre). Masque. Bété- Gouro, Côte d’Ivoire. Estimation : 100 000-150 000 euros. Christie’s Paris, 11 décembre. (En bas à gauche). Statue de pouvoir nkisi. Songye, R. D. Congo. Estimation : 300 000-500 000 euros. Christie’s Paris, 11 décembre. © Christie’s Images Ltd, 2014. WINTER BRUNEAF Bruxelles—Cet hiver encore, le froid n’aura pas raison des amateurs d’art tribal. Du 22 au 25 janvier 2015, Winter Bruneaf animera le quartier du Sablon avec une large offre de pièces provenant essentiellement d’Afrique – bien que l’Océanie et l’Asie ne soient pas en reste – et proposées par de nombreux marchands locaux et étrangers. Alors que nous bouclons cette édition, ils sont déjà vingt-quatre à avoir confirmé leur participation. Les découvertes et les rencontres sont assurées… Statue. Baoulé, Côte d’Ivoire, région de Sakassou. Collection Seret. Estimation : 15 000-20 000 euros. Native, 24 janvier. MARCHÉ de l’art VENTE D’ART AFRICAIN ET OCÉANIEN Paris—Pouvoir et présence : voici les maîtres-mots d’un ensemble exceptionnel de soixante-sept oeuvres d’Afrique et d’Océanie issues d’une même et unique collection que Christie’s dispersera avec un succès plus que certain le 11 décembre prochain à Paris à partir de 16h. Révélatrice d’une sensibilité du XXIe siècle, pour reprendre l’expression de Pierre Amrouche, consultant international auprès de cette maison de vente, cette collection estimée dans son ensemble entre 2,7 et 4 millions d’euros a été réunie sur une période relativement courte – à peine dix ans – et marquée par une raréfaction des chefs-d’oeuvre. Par l’intelligence et l’originalité des choix qui la sous-tendent, elle est la preuve, encourageante, que la constitution d’ensembles de qualité est toujours possible dès lors que l’on fait preuve d’ouverture d’esprit et d’assurance dans le regard. Parmi les pièces qui s’annoncent comme devant être les plus disputées figurent une maternité dogon de la région malienne de N’duleri dont la force et la poésie tient à sa nature fragmentaire, une statuette bembé exécutée tout en finesse ayant appartenu aux célèbres collectionneurs Saul et Marsha Stanoff – passés maîtres dans l’art de reconnaître les pièces importantes parmi les oeuvres miniatures –, ainsi qu’une étonnante statue réalisée pour le compte d’un roi au Cameroun. Pour l’Océanie, les regards seront accaparés par un imposant masque apuema kanak dont on connaît peu d’exemplaires en mains privées. Collecté en Nouvelle-Calédonie par l’amiral William Oswald Story à la fin du XIXe siècle, il est estimé entre 100 000 et 150 000 euros. Toutes ces oeuvres pourront être admirées avant la vente dès le 6 décembre à la Galerie Félix Vercel, au 9 rue Matignon. Couronne pa’e kaha. Îles Marquises. XIXe siècle. Écaille de tortue, coquillage et fibre de coco. L. : 46 cm. Ex-coll. Patrice Bredel, Tahiti ; coll. privée, France. © Indigenes, photo : Philippe de Formanoir - Paso Doble. VENTE D’ART TRIBAL Bruxelles—Le 24 janvier 2015 à Bruxelles, la salle de vente Native présentera une sélection d’oeuvres d’Afrique, d’Océanie et du Grand Nord provenant de différentes collections européennes dont celle de Madame Andrée- Laure Seret, jamais montrée auparavant. Antiquaire du Sablon et amie de l’artiste-collectionneur Willy Mestach, Madame Seret acquit la plupart de ses objets dans les années 1960 et 1970 auprès de l’artiste. Une statuette baoulé de la région de Sakassou, deux masques kifwebe songye chers à Willy Mestach et une statuette lega aux lignes abstraites porteront ce groupe grâce auquel on comprend l’influence que put avoir l’art africain sur les artistes occidentaux.


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