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130 Boston University, African Studies Center. Stanley, Henry Morton (1878), Through the Dark Continent. Or the Sources of the Nile around the Great Lakes of Equatorial Africa and down the Livingstone River to the Atlantic Ocean. 2dl. Londres, Sampson Low, Marston, Searle & Rivington. Steiner, Christopher B. (1994), African Art in Transit. Cambridge etc., Cambridge University Press. Thompson, Robert Farris and Cornet, Joseph (1981), The Four Moments of the Sun: Kongo Art i n Two Worlds. Washington, DC, National Gallery of Art. Vansina, Jan (1990), Paths in the Rainforests: Toward a Hi story of P olitical Tradition i n Equatorial Africa. Madison, Wis., University of Wisconsin Press. Wijs, S.T. (1998), Toeristenkunst i n Ne der- Kongo. Een materiële reactie op het contact tussen twee werelden. Universiteit van Amsterdam (non publié). Wijs, S.T. (2008), De Indisch-Afrikaanse Connectie. Overdracht van een Afrikaanse Collectie. Museum Volkenkunde, Leiden (inédit). Wijs, S.T. (2013), « Ivoren verhalen ». Jaarboek 2012. Amstelveen, Vereniging Vrienden Etnografica. NOTES 1. La NAHV fut créée à partir de la société Kerdijk & Pincoffs de Rotterdam, établie en 1857, passée aux mains de l’Afrikaansche Handelsvereeniging (AHV) en 1866, qui exploitait plusieurs comptoirs de commerce dans le Bas-Congo. Après une faillite en 1879, Hendrik Muller Szn. (1819-1898) a redonné du souffle à l’entreprise en créant la Nieuwe Afrikaansche Handelsvereenigng (NAHV) (Muller, 1977). 2. Cet article découle de ce constat. Une version abrégée avait fait l’objet d’une publication antérieure en néerlandais (Wijs: 2013). 3. Mémoire de fin d’études dans le cadre d’études d’anthropologie et de sociologie non occidentale à l’Universiteit van Amsterdam. 4. Le terme Bas-Congo remonte au XIXe siècle et est utilisé dans la littérature pour désigner la zone de l’embouchure du fleuve Congo. Elle s’étend de l’Océan atlantique au Malebo Pool dans les terres intérieures où se situent actuellement Kinshasa et Brazzaville. Le reste du fleuve et son arrière-pays font partie du Haut-Congo. Des deux côtés du fleuve s’étend la zone du Bas-Congo du Loango dans le Nord jusqu’à proximité de Loanda dans le Sud et comprend Cabinda, des parties de l’actuelle République du Congo (Brazzaville), la République démocratique du Congo et l’Angola du Nord. 5. Wereldmuseum de Rotterdam : douze pièces , Rijksmuseum Volkenkunde de Leiden : dix-sept pièces, Tropenmuseum d’Amsterdam : onze pièces. Les deux derniers musées sont, depuis le 1er avril 2014, fusionnés avec l’Afrika Museum en National Museum of World Cultures. 6. Officieusement, le commerce des esclaves a encore duré quelques années. Le dernier bateau transportant des esclaves a quitté la côte du Loango en 1868, d’après les docu- DOSSIER FIG. 23 : Photographie de J.A. de Moraes, Loanda, du commerçant néerlandais L.S. Anema (1854-1918), vers 1883. Collection privée. ments (Martin, 1972 : 148). 7. L’agent pri ncipal de Ba nana, A nton G reshoff (1856- 1905), a joué un rôle-clé dans la composition de la collection Congo du Rijksmuseum Volkenkunde. Il ressort de sa correspondance avec l’ancien directeur qu’il demandait régulièrement à ses collaborateurs de composer des collections spécialement pour Leiden, même s’il recherchait intensivement du matériel intéressant (Collectiearchief Volkenkunde, dossier 10, 13, 34, 514) et (Wijs, 1998 : 59-62). 8. Graburn (1976), Jules-Rosette (1984), Schildkrout et Keim (1990), Steiner (1994). 9. La capacité à reproduire l’écriture et la signature (fig. 8) de leurs clients blancs sur les défenses, malgré leur illettrisme supposé, a valu aux artistes du Loango l’admiration des Blancs (Bridges, 2009 : 39). 10. L.S. Anema a recueilli en 1887, dans les environs de Banana, un chapeau en bois « travaillé par les nègres, mais peu portés par eux… ces chapeaux étaient parfois fabriqués par les nègres pendant leur temps libre et proposé aux blancs ». 11. L’Ethnografisch Museum de l a G enootschap N atura A rtis Magistra était situé, de 1861 à 1888, dans le bâtiment Amicitiae (Petit Musée) et, à partir de 1888, dans De Volharding (Grand Musée). En 1910, la Genootschap a offert sa collection ethnographique à la toute récente Vereeniging Koloniaal Instituut, l’actuel Koninjklijk Instituut voor de Tropen. Elle n’a été transmise physiquement qu’en 1920. Le bref changement de nom en Indisch Instituut (de 1945 à 1950) a été à la base de l’une des opérations de désengagement les plus regrettables au sein du Tropenmuseum. En 1947, l’Institut a transféré toute sa collection d’Afrique au Rijksmuseum Volkenkunde, ce qui fit perdre au TM l’une des plus anciennes collections d’Afrique des Pays-Bas. Les ivoires du Loango faisaient partie des quelques objets qui ont pu être sauvegardés (Wijs, 2008 et Faber, Wijs et Van Dartel, 2011). 12. Archives du Tropenmuseum. Dossier Anema NAM série 136, dossier Marcussen NAM série 137 et dossier Cremer NAM série 142. Les objets en question se trouvent actuellement dans la collection du Rijksmuseum Volkenkunde de Leiden sous le numéro de série 2668, anciennement collection Natura Artis Magistra. 13. La recherche d’objets ethnographiques a abouti, en 1897, à l’établissement d’une liste d’objets à acheter comprenant de nombreux souhaits de Schmelz, directeur du Rijks Ethnografisch Museum (l’actuel RMV). Greshoff avait cette liste lorsqu’il réalisa ses collectes pour le musée (archive RMV, dossier 24). À la fin du XIXe siècle, ce furent surtout les représentants de l’« État du Congo » qui, réunis sous la supervision directe du Roi Léopold, furent les plus actifs. 14. La population était particulièrement mélangée et se composait non seulement de Vili et de Kongo, mais aussi de Yombe, de Woyo, de Teke et de Songo provenant des régions reculées du Congo, d’Africains d’autres parties du continent (à savoir d’Afrique occidentale) et d’Africains européens d’origines mixtes diverses. Cette élite a été formée par des Européens, des Africains éduqués à l’européenne et des Afro-européens. À la suite de Vansina (1990), Bridges voit dans le terme « vili » non pas un ethnonyme mais un mot pour désigner un groupe de population distinct. Pour étayer son hypothèse, elle avance que ce terme a même été utilisé au Loango pour désigner la classe sociale des commerçants influents, parmi lesquels se trouvaient des Africains d’origines diverses qui avaient pour seul point commun leur profession et s’étaient installés tout le long du Bas Congo. Plus fort encore, sur les cartes coloniales, tous les habitants de la côte étaient appelés les « Vili » (2009 : 14, 18-29). 15. Toute l’Europe n’était pas active dans la région du Congo. Au XIXe siècle, seules six nations dotées de maisons de commerce étaient représentées : le Portugal, l’Espagne, les Pays-


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