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NOTES 1. Certains de ces objets se trouvent en exposition au Musée des Beaux- Arts de Montréal depuis leur présentation dans l'exposition Afrique sacrée I. 2. L’essentiel de la collection personnelle du Révérend Sheppard fut acquise par le Musée de l’Université de Hampton (Virginie) en 1911, institution qui fut la première à dispenser un enseignement aux esclaves affranchis ainsi qu’aux Indiens d’Amérique. 3. Le révérend Walter T. Currie, surnommé le Livingston canadien, est l’exemple le plus éloquent de cette tendance. Avant son décès en 1915, il avait su amasser un nombre considérable d’objets de curiosité lors de ses inlassables tournées d’évangélisation, notamment en Angola. 4. Ces événements ne semblent pas avoir donné lieu à des catalogues ou autres traces écrites permettant de mieux cerner leur orientation ainsi que la nature des pièces qui y furent présentées. À ce propos, il convient de souligner que quand bien même Cleveland Morgan fut à l’origine des premiers contacts avec la Segy Gallery et que le MBAM accueillit la manifestation, 108 celle-ci aboutit sous le mandat de John Steegman – après la démission de Morgan en 1956 – et grâce à l’engagement de la Galerie Nationale du Canada, qui prit en charge la venue de l’exposition au Canada. Celle-ci, d’ailleurs, fut présentée dans plusieurs villes comme nous le rappela Mme Blanchette, du service des archives du MBAM, lors d’une communication personnelle. 5. Cette ouverture tient certainement d’abord au fait que le Canada n’a pas entretenu au long de son histoire de rapports privilégiés avec des pays africains pouvant influencer le goût des collectionneurs, comme cela fut le cas de la Belgique avec l’ancien Zaïre, ou de la France avec la Côte d’Ivoire ou le Gabon, par exemple. 6. À partir de cette date, la collection Frum connaîtra un rayonnement international d’importance grâce aux prêts consentis dans le cadre d’expositions internationales organisés dans des musées aussi prestigieux que le Museum Rietberg, le musée du quai Branly et le musée Dapper à Paris, le NMAA de Washington et, à New York, au Guggenheim, au MoMA, etc. 7. Cette tendance s’observait déjà en Europe. 8. Depuis cette donation survenue en 1984, le musée n’a cessé d’oeuvrer à la valorisation de cet ensemble à travers l’organisation d’expositions monographiques dévolues à l’expression plastique de l’Afrique sub-saharienne. FIG. 12 (AU MILIEU) : Masque cimier de la société Lefem. Bangwa, Cameroun, région du Grassland. Bois et matière croûteuse. H. : 76 cm. Collection Guy Laliberté, Montréal. FIG. 14 (PAGE SUIVANTE) : Figure masculine assise sur un tabouret tintam. Dogon, Mali, centre-nord du plateau de Bandiagara. XVIIe - XVIIIe siècles. Bois et métal. H. : 94 cm. Collection du Musée des Beaux-Arts de Montréal. FIG. 11 (CI-DESSUS) : Masque féminin mmwo. Igbo, Nigeria. XIXe - XXe siècles. Bois et pigments. H. : 22 cm. Collection du Musée des Beaux-Arts de Montréal. FIG. 13 (CI-DESSOUS) : Vue de l’exposition Afrique sacrée I au Musée des Beaux-Arts de Montréal, 2006.


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