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MUSÉE à la Une 72 Catherine M. Hale. EXPANSION D'UNE COLLECTION Atlanta—Le High Museum of Art expose près de quarante objets d’art africains acquis récemment ayant fait leur entrée dans la collection permanente du musée. African Art: Building the Collection marque l’agrandissement considérable des galeries dédiées à l’art africain : l’espace d’exposition du musée consacré à l’art de ce continent a en effet augmenté de soixante pour-cent. Cette expansion est le fruit d’une généreuse donation de Fred et Rita Richman, mécènes de longue date de l’art africain au High et qui ont donné leur nom à la galerie en 2005. Composée d’oeuvres datant de l’Antiquité à l’époque contemporaine et issues de régions diverses à travers le continent, toutes acquises au cours des neuf dernières années, l’exposition lève le voile sur le patrimoine culturel africain d’hier et d’aujourd’hui. Ce groupe d’objets forme un éventail varié d’expressions artistiques émanant de nations africaines, dont le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, la République du Bénin, la Sierra Leone, le Rwanda, l’Afrique du Sud et le Soudan du Sud, en faisant cohabiter des oeuvres d’artistes non identifiés d’un lointain passé aux côtés d’objets d’art plus connus créés par de célèbres artistes du XXe siècle comme Osei Bonsu, le sculpteur asante qui travaillait sur commande pour des rois africains et des présidents américains. L’installation est visible jusqu’au 31 mai 2015. CATHERINE HALE Stanford—Le Cantor Arts Center a annoncé fin juillet la nomination de Catherine M. Hale en tant que nouvelle conservatrice Phyllis Wattis des arts d’Afrique, d’Amérique indigène et de l’ancienne Amérique. Hale aura pour mission de développer ces domaines de la collection, notamment en matière de documentation, recherche, conservation, présentation et croissance. Elle sera également commissaire d’expositions originales, élaborera des programmes visant à rendre la collection africaine et amérindienne plus accessible et pertinente pour les différents publics du musée et encouragera les facultés et les groupes d’étudiants du campus à utiliser les ressources fournies par le musée. Précédemment, Hale travaillait au University of Iowa Museum of Art, où elle a occupé pendant trois ans le poste de conservatrice de l’art africain et non occidental. Elle prendra ses fonctions au Cantor le 15 septembre 2014. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans son nouveau rôle. MASQUES San Diego—Les masques servent à exprimer avec force des notions liées à l’identité et à la perception. Ils transforment le visage de ceux qui les portent en exagérant ou en dissimulant leurs traits et en révélant la personnalité obscure tapie au fond de chacun de nous. Bon nombre de cultures fabriquent et portent des masques. Revêtus lors de danses, rites de passage, fêtes et autres célébrations, les masques constituent de puissants symboles d’identité et de pouvoir. Ils expriment également des croyances complexes et sont souvent associés aux convictions les plus profondes et aux idéaux d’une communauté. En tant qu’objets d’art, les masques sont extrêmement variés et confectionnés à l’aide de bois, papier mâché, fibre, métal et papier. Le Mingei International Museum présente en ce moment certains exemplaires de sa collection permanente par le biais d’une exposition intitulée Masks : Selections from the Permanent Collection, visible jusqu’au 28 septembre. Cette installation comporte une collection variée de masques issus de nombreux pays, dont le Mexique, le Japon, l’Indonésie et le Nigeria, ce qui représente une occasion exceptionnelle de se livrer à des comparaisons interculturelles. TRANSFORMÉS PAR LE FEU Palm Springs—Fabriqués à des fins diverses, allant de l’utilisation quotidienne à la pratique de rites sacrés, les objets en céramique constituent l’une des traditions artistiques les plus anciennes du continent américain. Façonnés à la main à partir de matériaux argileux malléables et transformés par le feu en récipients ou figures durcis, ces objets symbolisent une longue tradition qui exprime l’identité culturelle et souligne la créativité individuelle. Une exposition visible actuellement au Palm Springs Art Museum présente une sélection de céramiques Masque Rangda. Bali, Indonésie. XXe siècle. Bois peint, cheveux, supports mixés. H. : 142.2 cm. Mingei International Museum, acquisition du musée, 1996-02-002. issues de la collection permanente du musée et qui couvre plus de 2000 ans d’art céramique créé au sein des cultures de l’ancienne Méso-Amérique et des Indiens Pueblos du sud-ouest de l’Amérique du Nord. La partie relative à la Méso-Amérique se consacre essentiellement à des oeuvres précolombiennes émanant des Zapotèques, des Mixtèques, de la culture Chupícuaro et des civilisations de l’ouest du Mexique. La section dédiée au Sud-Ouest commence par présenter des objets anasazi, puis aborde le développement de la céramique à travers la poterie polychrome de Casas Grandes et les cultures associées aux Pueblos, notamment les Hopis et les Zuñis. Out of the Fire : Mesoamerican and Pueblo Ceramics est visible jusqu’au 31 juillet 2016. Drapeau Asafo. Fante, Ghana. C. 1895. Cotton. 101.6 x 162.6 cm. High Museum of Art, Atlanta, acquisition du African Art Acquisition Fund and funds from the Fred and Rita Richman Special Initiative Endowment Fund for African Art, 2012.58. Photo : Michael McKelvey. Statuette féminine. Lobi, Burkina Faso. C. 1875–1925. Bois. H. : 59.7 cm. High Museum of Art, Atlanta, cadeau de Pamela et Oliver Cobb, 2012.226. Photo: Mike Jensen.


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