56 EN HAUT : Alberto Giacometti. Femme (plate ll). Vers 1928-1929. Collection Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris © 2014, Prolitteris, Zurich. EN HAUT À DROITE : Vue de la Fondation Pierre Arnaud, 2014. © Sébastien Crettaz. À GAUCHE : Coco Fronsac. Un Goli à la campagne de la série « Chimères et Merveilles ». 2009. © Collection privée, Musée du Carnaval et du Masque, Binche. À DROITE : Masque de Bella Coola. Colombie- Britannique, Canada. 1880. © Collection Daniel Hourdé. DE GAUCHE À DROITE : Masque kifwebe. Songye, R. D. Congo. Museum der Kulturen, Bâle. Affiche de l’exposition. © Fondation Pierre Arnaud. LES ARTS PREMIERS À CANNES Cannes—Cet été, la ville propose un programme en trois parties organisé autour des collections du musée de la Castre et de deux expositions temporaires au centre d’art La Malmaison et à la Villa Domergue. Logé dans les vestiges du château médiéval qui domine la vieille ville, le musée de la Castre réunit des oeuvres de l’Antiquité méditerranéenne et des principales civilisations d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique et d’Asie. Le coeur des collections d’arts primitifs est un très bel ensemble d’artefacts polynésiens collectés en 1843 par l’explorateur Edmond Ginoux de la Coche et qui mérite à lui seul le déplacement. Avec son exposition De l’expressivité primitive au regard inspiré (du 28 juin au 26 octobre), le centre d’art La Malmaison propose quant à lui d’explorer l’influence des arts premiers d’Afrique sur l’art contemporain des XXe et XXIe siècles autour d’une sélection d’oeuvres provenant de collections privées. Une réflexion qui se prolonge à la Villa du peintre Jean-Gabriel Domergue (du 28 juin au 28 septembre) autour d’un fameux nu de Joséphine Baker réalisé en 1940, confronté à des oeuvres d’Arman et d’autres artistes marqués par l’esthétique primitive. SURRÉALISME ET ARTS PRIMITIFS Lens (Suisse)—Au début du XXe siècle, les artistes d’avant-garde furent les premiers en Occident à révéler le fabuleux potentiel esthétique des arts dits primitifs. La génération suivante, celle des surréalistes, profondément marquée par le désastre de la Grande Guerre, trouvera dans l’art primitif les formes et les symboles constitutifs d’une pensée universelle propre à remettre en cause le modèle occidental. Offrant une alternative véritablement artistique à l’approche ethnologique des objets, les surréalistes ont révolutionné notre regard sur l’Autre. Avec Surréalisme et arts primitifs – un air de famille (du 13 juin au 5 octobre 2014), la Fondation Pierre Arnaud nous invite à revivre le cheminement intellectuel des surréalistes – tels André Breton, Max Ernst, Man Ray, Yves Laloy, etc. – par la confrontation de leurs créations avec les artefacts qui les ont inspirés. Provenant de collections privées et publiques, une très belle sélection d’oeuvres graphiques surréalistes mais également de masques d’Amérique du Nord, de sculptures océaniennes et de statues africaines permettra ainsi d’illustrer les liens qui unissent et enrichissent ces différents univers.
ïTribalPaginaIntera_layout
To see the actual publication please follow the link above