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30 CI-DESSUS : Figure de reliquaire. Mahongwe, Gabon, XIXe siècle. Bois et métal. H. : 38 cm. Ex-coll. : Jacques Kerchache ; Merton D. Simpson ; Philippe Guimiot. © Galerie Didier Claes, photo : Paso Doble – Formanoir. À GAUCHE : Masque okuyi. Punu, Gabon, XIXe siècle. Bois tendre (fromager), kaolin et pigments d’origine. H. : 35 cm. Pièce rapportée en 1888 par un membre de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit Ex-coll. Armand Charles, Paris. © Galerie Bernard Dulon. CI-DESSUS : Statuette nkisi nkonde. Vili, R. D. Congo, XIXe siècle. Bois, fer et verre. H. : 55 cm. Ex-coll. Jacques Dulhoste ; collection privée, Bruxelles. © Galerie Bernard Dulon. 27e BIENNALE DES ANTIQUAIRES Paris—Du 11 au 21 septembre 2014, le Grand Palais de Paris se transformera en un musée éphémère d’exception le temps de la 27e édition de la Biennale des Antiquaires et de la Haute Joaillerie. Comme cela est désormais de mise tous les deux ans depuis plus de six décennies, l’excellence sera au rendez-vous avec, et ce ne sera pas l’un de ses moindres attraits, la réinterprétation des jardins du Château de Versailles et du Trianon par le prestigieux décorateur Jacques Grange. Dans le domaine des arts premiers, deux participations majeures sont à souligner. Fidèle exposant de la Biennale, Bernard Dulon honorera ce rendez-vous incontournable avec un accrochage de pièces d’excellente qualité et de provenances diverses faisant la part belle à la statuaire magico-religieuse du Congo. De son côté, Didier Claes cherchera à renouveler le succès de sa première Biennale en 2012 en proposant un ensemble de pièces représentatives de qu’il entend être « l’art classique africain en devenir ». Ce sera l’occasion d’admirer sur son stand des oeuvres iconiques telles une figure gardienne de reliquaire mahongwe (Gabon) et une sculpture fang-mabea (Cameroun), ainsi que diverses pièces représentatives d’esthétiques que l’on qualifie encore moins souvent que ces dernières de « classiques », bien qu’au vu de leurs qualités formelles elles méritent cet adjectif. LES ÎLES SALOMON À L’HONNEUR Paris—L’exposition L’ÉCLAT DES OMBRES - l’Art en noir et blanc des îles Salomon annoncée par le musée du quai Branly pour le 18 novembre prochain promet d’être un événement – nous y reviendrons dans notre édition hiver ! – tant par l’originalité du sujet que par la qualité des oeuvres que l’on s’attend à y découvrir. Ce sentiment semble être partagé par Anthony J.P. Meyer qui, dans sa galerie parisienne, proposera du 7 au 29 novembre deux accrochages particuliers sur le sujet. Le premier d’entre eux présentera une sélection de chefs-d’oeuvre réunis dans les dix dernières années, dont une figure de proue de pirogue collectée lors du troisième voyage de Dumont d’Urville au début du XIXe siècle. Le deuxième ensemble sera constitué de photographies de terrain prises dans les îles Salomon entre 1870 et 1920. Ces images – jamais offertes au regard des amateurs auparavant en France – ne seront pas à la vente. Un catalogue numérique sera disponible en ligne sur le site de la galerie avec l’intégralité des clichés, un index des photographes et des informations sur les techniques. CI-DESSOUS : Figure. Fang- Mabéa, Cameroun, XIXe siècle. Bois, laiton et miroir. H. : 43,8 cm. Ex-coll. : Schesca Kotchouko ; Merton D. Simpson et Corice et Armand Arman. © Galerie Didier Claes, photo : Paso Doble – Formanoir.


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